Voilà un an que le couple a déniché son havre de paix en ville. Tous deux amants de nature, ils ont troqué leur maison au pied des pentes à Stoneham contre un pied-à-terre à Québec. Question de changer d'air. Mais ils ne sont pas devenus citadins pour autant! Lorsque l'envie de s'évader dans le bois se fait sentir, il y a toujours leur chalet à Tewkesbury qui les attend.

Voilà un an que le couple a déniché son havre de paix en ville. Tous deux amants de nature, ils ont troqué leur maison au pied des pentes à Stoneham contre un pied-à-terre à Québec. Question de changer d'air. Mais ils ne sont pas devenus citadins pour autant! Lorsque l'envie de s'évader dans le bois se fait sentir, il y a toujours leur chalet à Tewkesbury qui les attend.

La nature en ville! Ici, sur le toit de verdure, le spectacle des lumières du Vieux-Québec vaut bien celui des étoiles sur le bord du lac...

Il était donc primordial pour eux d'acheter une qualité de vie avant tout. En venant s'installer en ville, il n'était pas question de manquer d'air! Ils ont trouvé chaussure à leur pied: un vaste penthouse de 3300 pieds carrés sur deux étages, où la lumière fuse de toute part. La vue à 360 degrés offerte par les nombreuses fenêtres qui ceinturent l'appartement coupe le souffle. Et les deux spacieuses terrasses gazonnées et aménagées de végétaux leur permettent de vivre à l'extérieur, sans avoir à sortir de chez eux. «La plus belle vue en ville est ici!» affirme l'hôte, qui est tombé en amour avec l'endroit. «Le soir, c'est absolument fantastique. Plus beau que ça, c'est impossible», rajoute sa conjointe. Ici, le spectacle des lumières du Vieux-Québec vaut bien celui des étoiles sur le bord du lac...

Pour aménager ce considérable espace, ils ont fait appel de nouveau à la designer Sylvie Baillargeon, qui en était à son cinquième projet de décoration avec le couple. Des projets tous bien différents d'un endroit à l'autre, conçus en harmonie avec l'environnement des résidences d'alors. Ici, ils ont décidé d'un commun accord qu'il y aurait une saveur contemporaine mélangée d'essences classiques. La designer a tout redessiné à l'image de ses fidèles clients, et seulement quelques vestiges de l'ancien décor ont été conservés. Pour retaper l'espace, un bon investissement a été nécessaire.

Un décor doté d'une saveur contemporaine mélangée d'essences classiques.

La designer a d'abord habillé tout le penthouse de moulures pour donner du corps aux pièces et rendre justice à la résidence. Ainsi parée, celle-ci a un petit côté «appartement parisien», avec ses murs de 11 pieds (13 pour la chambre) et ses planchers en cerisier naturel installés en pointe de diamant. Un côté luxueux mis en valeur par les 12 000 pieds de moulures qu'ont nécessités les vastes pièces! «À l'étage, nous voulions conserver à tout prix cet effet de grandeur», précise Sylvie Baillargeon. Comme elle se plaît à le dire, les murs et les plafonds ont été peints dans les tons de crème 10 %, 15 % et 35 %! Une tonalité crémeuse pour des pièces où le regard circule librement, accrochant au passage les toiles d'artistes ainsi mises en valeur. Aussi, nos yeux se posent inévitablement sur les tentures rouges soyeuses qui encadrent la vue sur l'extérieur et la fait exploser.

Au salon, le foyer en pierres de béton est maître. Autour de lui, causeuses, fauteuil et ottoman en cuir lisse de couleur chocolat sont convivialement réunis et quelques meubles en bois exotique personnalisent ce coin-causerie.

Au salon, le foyer en pierres de béton est maître. Autour de lui, causeuses, fauteuil et ottoman en cuir lisse de couleur chocolat sont convivialement réunis et quelques meubles en bois exotique personnalisent ce coin-causerie. Adjacente, la cuisine a des armoires en merisier teintes de couleur noyer, caressées par la lumière qui pénètre par une grande ouverture donnant sur la cage d'escalier qui, elle, est complètement fenestrée. Du granit jonche le sol et les comptoirs, tandis que l'accent de pierre naturelle est retrouvé sur une section murale en briquettes, dans laquelle est encastré un vaisselier. «La pierre est un clin d'oeil au Vieux-Québec», souligne le couple, qui a adopté son nouveau style de vie.

La cuisine a des armoires en merisier teintes de couleur noyer, caressées par la lumière qui pénètre par une grande ouverture donnant sur l'escalier.

La briquette est également présente dans la chambre, sur le mur en retrait qui accueille le lit, et où sont suspendues des toiles de l'artiste Bluto. Les immenses fenêtres laissent passer une luminosité filtrée par des pleins jours, rehaussés par des tentures effet soie de couleur café. Sur la literie en coton crème, sont jetés des coussins en fausse fourrure et en cuir, pour une touche des plus sensuelles.

La salle de bain, quant à elle, est de marbre et de verre et deux vanités s'y côtoient de façon symétrique. L'ambiance n'est pas sans rappeler une salle de bain d'hôtel de luxe. C'est d'ailleurs cette sensation d'être à l'hôtel qui habitait les nouveaux propriétaires lorsqu'ils ont emménagé ici. Et pour eux, vivre en ville n'est pas désagréable, pourvu que l'on puisse s'enfuir la fin de semaine!