La compagnie Décor Pro Plus crée des décors de Noël depuis huit ans. Les propriétaires, Sophie Collin et Stéphane Faucher, voient passer les modes et se dessiner les tendances. Après les lumières rouges et vertes, le père Noël juché sur le toit et les glaçons illuminés qui tombent de la corniche, le ton est maintenant au sapinage.

La compagnie Décor Pro Plus crée des décors de Noël depuis huit ans. Les propriétaires, Sophie Collin et Stéphane Faucher, voient passer les modes et se dessiner les tendances. Après les lumières rouges et vertes, le père Noël juché sur le toit et les glaçons illuminés qui tombent de la corniche, le ton est maintenant au sapinage.

«Nos clients aiment beaucoup tout ce qui est naturel, note Mme Collin. On décore les fenêtres avec des branches de pin, de cèdre et de sapin au travers desquelles on place des lumières blanches et des boucles rouges. L'effet est très joli.» Les personnages en bois peints à la main ont aussi la cote auprès de la clientèle de Décor Pro Plus.

L'entreprise ne se déplace pas pour moins de 500 $ (décorations, installation et entretien). Pour que le résultat capte les regards, la facture s'élève souvent à plus de 1000 $.

Mme Collin insiste sur un point : l'important n'est pas la quantité de décorations, mais leur uniformité. «Quand on ne voit pas le bonhomme de neige acheté à gros prix parce qu'il y a trop de lumières, il y a une mauvaise utilisation du budget. Mieux vaut y aller avec modération.»

Jacques et Josette Dubé, propriétaires d'un duplex de Rosemont, ont toutefois une autre conception d'un décor réussi. Plus de 25 000 lumières éclairent leur édifice de la corniche aux platebandes. Les rennes, le père Noël, les lutins, les bonhommes de neige... tout le terrain du couple et de leurs locataires, Marthe et Serge Bouchard, est occupé par des dizaines de personnages.

Le tableau fascine les passants, qui ont même la permission de se rendre jusque dans la cour des Dubé. Tout au fond, le cabanon a été transformé en atelier de jouets.

Les «oh!» et les «ah!» des enfants qui parcourent leur terrain font sourire Mme Dubé. «Les enfants rêvent quand ils viennent ici, remarque-t-elle. Ils n'ont pas assez de leurs deux yeux pour tout voir. C'est un peu magique pour eux!» Au passage, les visiteurs laissent un don pour la Fondation Rêves d'Enfants.

Pour que tous en profitent, ils recevront les familles jusqu'au 2 janvier, entre 16 h et 1 h. Une bonne action qui leur coûte 80 $ par semaine d'électricité... et de nombreuses soirées passées à l'extérieur pour accueillir les visiteurs.

Les couples ont aussi dépensé 1000 $ cette année uniquement en nouvelles décorations. Est-ce trop? «Le but n'est-il pas de faire plaisir aux enfants? philosophe Josette Dubé. Et je pense qu'on réussit assez bien.»

L'éclairage en chiffres

500

Les mégawatts/heure nécessaires pour alimenter toutes les lumières de Noël au Québec. Cette consommation équivaut à celle de 100 000 maisons.

9,98 $

Le coût d'éclairage d'un sapin extérieur de six pieds illuminé avec des ampoules incandescentes, sept heures par jour, pendant six semaines.

24 ¢

Le coût d'éclairage du même sapin, mais illuminé avec des diodes électroluminescentes (DEL).