Une fillette uruguayenne de 12 ans, tombée enceinte après avoir été violée et qui ne souhaitait pas avorter, a été autorisée à garder son enfant à l'issue d'une évaluation médicale, selon la presse.

Citant l'Institut uruguayen de l'enfant et de l'adolescent (Inau), le journal en ligne Subrayado précise que la fillette, qui en est à son cinquième mois de grossesse, continuera à recevoir une assistance médicale et psychologique.

Selon des sources médicales et proches de sa famille, la petite fille présente un léger retard mental et des problèmes d'apprentissage.

Sa mère voulait que sa fille avorte, mais celle-ci avait demandé à garder son enfant, bien que des experts médicaux aient mis en doute sa capacité à comprendre les conséquences de la grossesse et de la maternité.

La fillette est tombée enceinte du grand-père de sa demi-soeur, âgé de 41 ans, lors des fréquentes visites de celui-ci au domicile familial à Montevideo.

L'Uruguay a légalisé l'avortement jusqu'à 12 semaines de gestation en 2013, après des décennies de débat sur le sujet. La loi permet, en cas de viol, d'avorter jusqu'à 14 semaines.

Une affaire similaire avait été dévoilée début mai au Paraguay où une fillette de dix ans, violée par son beau-père, était également tombée enceinte. Elle s'est vu refuser un avortement et a été admise dans un hôpital d'Asuncion.