L'armée continuait à s'opposer aux Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes) vendredi dans le centre du pays au lendemain de l'annonce de la mort du chef militaire de la guérilla, tué dans une opération des troupes, ont annoncé les autorités.

«Les troupes continuent à avancer, elles combattent toujours dans la région», a déclaré le général Miguel Perez, commandant de la force d'intervention rapide déployée pour l'opération visant Jorge Briceno, alias «Mono Jojoy», chef militaire des Farc tué jeudi à l'âge de 57 ans.

«Je ne peux fournir de détails, les opérations continuent et nous tentons d'obtenir que les ''structures'' (le commandement, ndlr) se rendent. Nous espérons des démobilisations (de guérilleros) dans les prochains jours», a ajouté le général à la radio colombienne la FM.

Le ministre de la Défense, Rodrigo Rivera, a également indiqué que les combats se poursuivaient dans la région du département central de Meta où le chef militaire de la guérilla a été tué.

Il a aussi précisé que le bilan des militaires blessés était passé de cinq à 13.

«Mono Jojoy» avait rejoint la guérilla jeune et gravi ses échelons jusqu'à devenir son stratège militaire et l'un des sept membres de son bureau politique, l'instance dirigeante des Farc, à partir de 1993.

Il s'occupait aussi personnellement du sort de ses otages, qui ont dénoncé sa cruauté.

Sa mort a été annoncée jeudi matin, au cours d'une opération militaire ayant démarré mercredi à 01h00 du matin, et impliquant plus de 70 aéronefs et des centaines d'hommes.