L'armée colombienne a tué 22 guérilleros des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) dans le bombardement d'un camp de la guérilla dans le centre du pays, selon un nouveau bilan officiel annoncé samedi.

Le général Javier Florez, commandant d'une unité spéciale chargée de la lutte anti-guérilla, a précisé à la presse que trois importants chefs régionaux des FARC, commandés par leur numéro deux, Jorge Briceño, alias «Mono Jojoy», avaient trouvé la mort dans cette opération menée vendredi à l'aube dans le département de Meta, au centre du pays.

Huit rebelles se sont rendus, parmi eux cinq blessés qui ont été hospitalisés, a-t-il ajouté.

Samedi, les combats avec des guérilleros réchappés du bombardement se poursuivaient, selon le général.

En annonçant vendredi cette opération de l'armée, le ministre de la Défense Gabriel Silva avait affirmé qu'elle «démontre que la politique de sécurité démocratique continue, avance et se consolide chaque jour un peu plus. Tandis que nos compatriotes fêtent en famille le Nouvel An, nos soldats poursuivent leur lutte contre le narco-terrorisme».

Des avions des forces aériennes ont bombardé deux camps des FARC abritant 200 guérilleros, avec l'appui des forces spéciales terrestres qui ont combattu les rebelles, selon les autorités.

Cette offensive fait suite à l'assassinat il y a dix jours, par les FARC, du gouverneur du département de Caqueta, au sud de la Colombie, Luis Francisco Cuellar, a ajouté le ministre.

La guérilla des FARC, qui prône la lutte armée contre le pouvoir depuis 45 ans en Colombie, compte actuellement entre 6000 et 10 000 combattants.