Le département d'État américain a reconnu aujourd'hui être intervenu auprès de la direction de Twitter pour lui demander de reporter une opération de maintenance du système qui aurait empêché les opposants iraniens de continuer à l'utiliser. Le site de micro-blogues est devenu un important moyen de communication pour les partisans de Mir Hossein Moussavi après que le gouvernement iranien eut fermé de nombreux sites internet et journaux et limité ou suspendu l'usage des textos par téléphone portable. Le New York Times a publié aujourd'hui cet article sur le phénomène. Et moi qui, pas plus tard que la semaine dernière, exprimais des doutes sur l'utilité de ce site de socialisation.

Ce billet est coiffé d'un tweet du correspondant d'ABC News à Téhéran qui, comme plusieurs de ses collègues, est confiné à sa chambre d'hôtel en raison des restrictions imposées à la presse internationale par les autorités iraniennes.