Les leaders démocrates, dont Barack Obama, répondent par la négative, estimant que le renouvellement des réductions d'impôts devraient se limiter aux individus dont les revenus sont inférieurs à 200 000$ par année et aux familles dont les revenus sont inférieurs à 250 000$. La plupart des républicains et quelques démocrates répondent par l'affirmative, soutenant que le gouvernement serait malavisé d'augmenter les impôts de qui que ce soit pendant que l'économie tourne au ralenti.

Les responsables de l'administration Obama et du Congrès voudraient qu'un vote ait lieu sur cette question avant les élections de mi-mandat. Ils sont persuadés que cette bataille tournera à leur avantage dans la mesure où les républicains seront forcés à défendre les réductions d'impôts d'une minorité (5%) de contribuables les plus fortunés et à expliquer leurs contradictions vis-à-vis des déficits. Selon le Post et le Times, le renouvellement des réductions d'impôts pour les plus riches ajoutera au moins 2 000 milliards de dollars à la dette nationale.

Les réductions d'impôts de l'administration Bush ont été instaurées à une époque où le gouvernement fédéral jouissait d'un surplus budgétaire. Même si le bilan du 43e président est négatif aux chapitres de l'emploi et du déficit, plusieurs républicains, dont le chef de file de la minorité au Sénat, Mitch McConnell, continuent à affirmer que les réductions d'impôts ont augmenté les revenus du gouvernement en raison du dynamisme économique qu'elles auraient engendré.