Il y a 150 ans jour pour jour, retentissaient les premiers coups de canon de la guerre de Sécession dans la baie de Charleston en Caroline-du-Sud, un anniversaire que les États-Unis commémorent aujourd'hui de diverses façons, comme on peut le lire dans cet article.

Un sondage CNN/Opinion Research publié aujourd'hui démontre que les citoyens des États-Unis sont encore divisés sur cette guerre civile qui a fait 600 000 morts de 1861 à 1865. Selon ce baromètre, environ 25% des Américains sympathisent aujourd'hui davantage avec la cause des États confédérés (ou sudistes) qu'avec celle des États de l'Union, un pourcentage qui frôle les 40% dans les États du Sud.

La cause même de la guerre de Sécession suscite toujours la controverse. Selon le sondage CNN/Opinion Research, 52% des Américains estiment que l'esclavage était à l'origine de ce conflit, alors que 42% pensent que la question des «droits des États» l'a précipité.

Les différences d'opinions sur le sujet ne tiennent pas seulement à la région ou à la race des répondants, mais également à leur appartenance politique. La plupart des démocrates sont d'avis que les États confédérés ont déclaré leur sécession à cause de l'esclavage, alors que la plupart des républicains pensent que la sécession a eu lieu à cause de la fameuse question des «droits des États».

Ce qui nous amène à citer un des plus grands romanciers du Sud, William Faulkner :



The past is not dead. In fact, it's not even past.