Le New York Times publie sur son site internet une lettre datée du 30 juin 2011 et adressée aux avocats de Dominique Strauss-Kahn détaillant les doutes des procureurs de New York sur la crédibilité de la femme de chambre de l'hôtel Sofitel.

Les procureurs soulignent notamment que «la plaignante a reconnu (...) que son récit était erroné et qu'après l'incident dans la suite 2806, elle avait nettoyé une chambre voisine puis était retournée dans la suite avant de rapporter l'incident à son supérieur».

Ils notent également que la femme a donné plusieurs versions des raisons qui l'ont poussée à demander l'asile politique aux États-Unis. Et ils soulignent que la Guinéenne de 32 ans a versé des larmes en racontant un viol collectif dont elle aurait été victime dans son pays natal avant d'admettre que l'incident n'avait jamais eu lieu.

La victime présumée a menti sur plusieurs autres sujets, concluent les procureurs.