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La Chambre des représentants tient de nouvelles auditions aujourd'hui sur l'opération Fast and Furious conçu par un responsable du Bureau de l'alcool, du tabac et des armes à feu (ATF) à Phoenix. L'ex-agent spécial William Newll est accusé d'avoir eu la brillante idée de laisser passer des armes au Mexique afin d'arrêter non pas les acheteurs, mais les gros poissons, c'est-à-dire les chefs des cartels à qui ces armes sont généralement destinées.

Dans le cadre de cette opération lancée à l'automne 2009, quelque 2 020 armes à feu ont été achetées sous la supervision de l'ATF et «exportées» au Mexique. De ce nombre, 227 ont été récupérées au Mexique et 363 aux États-Unis. On ignore ce qui est advenu des 1 430 autres.

À la veille des auditions d'aujourd'hui, les enquêteurs du Congrès ont publié un rapport indiquant que 122 armes à feu liées à l'opération Fast and Furious avaient été récupérées sur la scène de crimes au Mexique à l'insu des autorités de ce pays. Le scandale de cette opération a éclaté en décembre 2010 après qu'un agent spécial de l'ATF à Phoenix eut découvert qu'un agent américain de l'immigration et des douanes avait été abattu à l'aide d'un fusil d'assaut revendu illégalement un an plus tôt sous le contrôle de sa propre équipe.

Malgré tous les témoignages incriminants, Newell et un autre responsable de l'opération Fast and Furious ont nié aujourd'hui avoir sciemment laissé passer des armes à feu au Mexique. Comme on peut le constater dans la vidéo qui coiffe ce billet, ils n'ont convaincu personne.

Les républicains du Congrès tentent de déterminer si le ministre de la Justice Eric Holder a approuvé l'opération, ce dont il se défend.

On trouve ici un rappel chronologique de cette affaire.