«Chaque délégué compte», a déclaré Rick Santorum jeudi pour expliquer sa présence à Porto-Rico, qui tient dimanche une primaire dont Mitt Romney est le grand favori. L'ancien sénateur de Pennsylvanie n'a cependant pas tardé à perdre un délégué acquis à sa cause en déclarant que les Portoricains devront utiliser l'anglais comme «langue principale» s'ils veulent que leur île fasse partie intégrale des États-Unis (une consultation en novembre aura lieu à ce sujet).

Les États-Unis n'ont pas de langue officielle et leur constitution ne pose aucune condition linguistique à l'accession d'un territoire au statut d'État. L'île des Caraïbes a deux langues officielles - l'espagnol et l'anglais -, mais l'espagnol est la langue principale de ses habitants.

L'île de Porto-Rico fait partie des États-Unis depuis 112 ans. Son statut actuel est celui d'un État libre associé aux États-Unis. Ses citoyens participent au processus de sélection des candidats présidentiels mais ne peuvent voter à l'élection présidentielle.