L'expression «gruau réchauffé» n'est pas celle d'un critique démocrate de Mitt Romney mais bel et bien d'un de ses conseillers, qui l'a offerte sous le couvert de l'anonymat aux journalistes Mike Allen et Evan Thomas, co-auteurs d'un livre électronique et évolutif sur la campagne présidentielle de 2012. Le même conseiller précise ainsi son analyse :

«Si vous (pensez à) un candidat super-charismatique comme George W. Bush ou John McCain, ils ont tous les deux fait campagne sans un véritable programme audacieux. Ils avaient d'autres façons de communiquer avec les électeurs, de s'adresser à leurs émotions. Ce gars-là ne l'a tout simplement pas. Il a toute la chaleur d'un PDG de Wall Street.»

Avec des conseillers comme celui-là, qui a besoin d'ennemis?