Le New York Times publie aujourd'hui un article sur Glenn Greenwald, un blogueur américain qui a signé ou co-signé des articles dans le journal britannique The Guardian sur deux programmes de surveillance du gouvernement américain.

Greenwald est un avocat qui a commencé à tenir un blogue en 2005 après les révélations sur les écoutes extrajudiciaires de l'administration Bush. Son blogue a été abrité par la suite par Salon.com avant d'aboutir sur le site internet du Guardian.

Vouant un intérêt prononcé, voire obsessif, pour les questions de surveillance, Greenwald dit avoir reçu d'un lecteur des documents confidentiels sur la saisie systématique par la NSA des donnés téléphoniques des abonnés de Verizon et sur l'accès du FBI et de la NSA aux serveurs des plus grandes sociétés internet américaines, une histoire publiée également dans le Washington Post.

Greenwald s'attend à se retrouver dans la ligne de mire des procureurs fédéraux, qui tenteront vraisemblablement de poursuivre le fonctionnaire responsable de la fuite de ces informations confidentielles. Mais cela ne l'empêche pas de dormir. Il est persuadé d'avoir la Constitution américaine de son côté.

P.S. :  Le New York Times et le Wall Street Journal croient savoir que les opérateurs téléphoniques AT&T, T-Mobile, Century Link et Sprint remettent également quotidiennement à la NSA les relevés téléphoniques de leurs abonnés.

P.P.S. : Ô ironie : les révélations sur les programmes de surveillance du gouvernement américain surviennent au moment où Barack Obama s'apprête à exprimer devant son homologue Xi Jinping son inquiétude face à l'espionnage informatique chinois.