Le patron d'une entreprise à but lucratif peut-il invoquer ses croyances religieuses pour refuser de fournir à ses employées une assurance maladie prévoyant le remboursement de moyens de contraception, y compris la pilule du lendemain?

La Cour suprême a décidé aujourd'hui de se pencher sur cette question qui a pour origine un volet de la loi sur la santé de Barack Obama entré en vigueur l'an dernier.

Les féministes ne manqueraient pas de ruer dans les brancards si une courte majorité de cinq juges conservateurs mâles décidaient d'invalider ce volet. La cause soulèvera plusieurs questions complexes sur la liberté de religion et l'égalité des femme