Les chefs de la file de la majorité républicaine à Chambre des représentants se sont dits pour la première fois ouverts à la régularisation du statut des quelque 11 millions de personnes en situation illégale aux États-Unis. Ils ont fait connaître cette position lors d'une retraite au Maryland.

Le plan républicain - une série de grands principes - n'inclut pas une voie vers la naturalisation des immigrés «illégaux» souhaitée par les démocrates et la plupart des groupes en faveur d'une réforme du système d'immigration. Il fait aussi précéder les étapes vers la régularisation par la sécurisation de la frontière sud des États-Unis.

Mais ce plan ne fait pas l'unanimité au sein de la droite américaine, où des élus, des commentateurs et des militants l'assimilent à une «amnistie» et une erreur stratégique qui risque de diviser le Parti républicain durant une année électorale.

L'establishment républicain est persuadé qu'une réforme de l'immigration est nécessaire au rapprochement entre leur parti et l'électorat latino, qui a voté massivement pour Barack Obama en 2012.