«D'ici 25 ans, notre objectif est de donner à 80% des Américains accès à des lignes ferroviaires à grande vitesse. Cela pourrrait vous permettre de vous rendre à certains endroits deux fois plus rapidement qu'en voiture. Pour certains déplacements, cela sera plus rapide que l'avion - sans fouilles corporelles.»

Ainsi parlait Barack Obama lors de son discours sur l'état de l'Union en janvier 2011. Si l'on se fie à cet article publié aujourd'hui à la Une du New York Times, le président américain fabulait. Après avoir dépensé près de 11 milliards de dollars dans le développement de trains plus rapides, les projets n'ont généralement pas décollé et les États-Unis restent toujours loin derrière l'Europe et la Chine en matière de TGV.

Selon le Times, l'opposition républicaine à ces projets a joué un rôle dans leur échec, mais le problème principal réside dans la décision de l'administration Obama de consacrer le gros des 11 milliards de dollars dans l'amélioration du service existant d'Amtrak, qui ne permettra pas aux trains de rouler à une vitesse supérieure à 177 km/h.

Des projets de TGV présentés par des sociétés privées pourraient cependant voir le jour en Floride et au Texas. La Californie, elle, rêve toujours à un TGV reliant Los Angelest à San Franscico, mais le projet demeure enlisé dans la controverse.

En attendant, l'administration Obama a demandé au Congrès en juillet un autre 10 milliards de dollars pour concrétiser la vision du président.