Si tout se déroule comme prévu, le sénateur républicain d'Oklahoma Jim Inhofe deviendra le prochain président de la commission de l'Environnement du Sénat américain. Il est l'auteur d'un livre qualifiant le rôle de l'homme dans le réchauffement climatique de plus grand canular de l'histoire.

De très mauvais augure pour les négociations internationales sur le climat, selon André Pratte, qui signe aujourd'hui cet éditorial dans La Presse dont je cite un extrait :

Dans son plus récent rapport, publié deux jours avant les élections de mi-mandat, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a lancé un avertissement aux politiciens de la planète: s'ils n'agissent pas rapidement, le climat continuera de changer, ce qui accroîtra le risque «de conséquences graves, généralisées et irréversibles pour l'être humain et les écosystèmes».

Cette inquiétante conclusion n'a pas ému le sénateur républicain Jim Inhofe. Selon lui, le GIEC n'est «rien d'autre qu'une façade pour la gauche environnementale».