Après que les médias américains eurent révélé qu'Omar Mateen avait prêté allégeance à l'état-major du groupe État islamique avant de perpétrer le carnage d'Orlando, l'organisation extrémiste a revendiqué la responsabilité de cette attaque par le biais de son agence de nouvelles.

Le FBI avait déjà enquêté à deux reprises sur Mateen, en 2013 et 2014, après que celui-ci eut évoqué des liens avec des groupes terroristes avec des collègues de travail. L'Américain de 29 ans d'origine afghane occupait un emploi de gardien de sécurité et détenait un permis de port d'arme dissimulée.

Malgré les enquêtes du FBI, Mateen avait réussi à acheter légalement une arme de poing et un fusil AR-15 au cours de la dernière semaine, selon un agent du Bureau de l'alcool, du tabac et des armes à feu. L'AR-15 est le fusil préféré des tueurs de masse aux États-Unis.

Dans une interview au Washington Post, l'ex-femme de Mateen le décrit comme un homme violent et instable. Leur mariage a pris fin après quelques mois seulement.

La déclaration de Seddique Mateen, père du tueur, selon laquelle la religion n'a joué aucun rôle dans son attaque contre un club gai - son fils aurait été choqué de voir deux hommes s'embrasser à Miami - est à prendre avec un grain de sel. L'homme semble sympathiser avec les talibans et croire qu'il est le président de l'Afghanistan, selon cet article du Post.