C'est une première : ce matin, dans un tweet, Donald Trump a critiqué publiquement Vladimir Poutine, lui reprochant de soutenir «l'animal Assad» avec l'Iran. Cette critique fait suite à l'attaque chimique meurtrière présumée du régime syrien sur la ville rebelle de Douma, qui a fait des dizaines de morts.

Dans le même tweet, le président a réclamé l'ouverture immédiate de «la zone pour l'aide médicale et des vérifications». Il a terminé son gazouillis en laissant entendre qu'il y aura un «fort prix» à payer pour les responsables de l'attaque.

Bachar al-Assad et son allié russe ont nié toute responsabilité.

Jusqu'à ce matin, Donald Trump justifiait son refus de critiquer son homologue russe en invoquant la nécessité de maintenir une bonne entente avec lui afin de pouvoir régler des problèmes comme le conflit syrien.