Les 65 pays membres de la conférence du désarmement de l'ONU sont parvenus vendredi à débloquer le dialogue sur les armes nucléaires, suspendu depuis douze ans, ouvrant la voie à la négociation d'un nouveau traité sur le contrôle des missiles balistiques.

Les diplomates ont salué l'adoption du «programme de travail» qui relance la conférence. Elle était au point mort depuis la rédaction du traité sur l'interdiction des essais nucléaires en 1996.

Le programme fait référence au désarmement nucléaire en général, mais il laisse entendre que pourrait être conclu un traité bannissant la production de matériaux fissiles, de l'uranium enrichi et du plutonium, nécessaires à la fabrication des armes atomiques.

L'ambassadeur d'Algérie, Idriss Jazairy, président de la conférence, a indiqué que l'avancée est favorisée par les cinq grands, Russie, France, Grande-Bretagne, Chine et États-Unis. Même la délégation nord-coréenne a soutenu le nouveau programme de travail.

Le président Barack Obama a salué l'accord des 65 pays qui ouvre la voie à un nouveau traité, qu'il qualifie de «défi fondamental».