La présence de poussière de nickel dans l'arrondissement La Cité-Limoilou depuis maintenant six mois fera l'objet d'analyses approfondies, ont confirmé le ministre de l'Environnement, Yves-François Blanchet et le maire de Québec, Régis Labeaume, samedi

D'entrée de jeu, le maire Labeaume a indiqué que la ville n'avait pas le pouvoir d'intervenir en matière de qualité de l'air. Il est hors de question, toutefois, de rester les bras croisés. Le maire a promis de trouver des solutions, dans les limites de ses compétences, insistant sur sa responsabilité morale à maintenir le bien-être de sa population.

Refusant de parler d'une chasse aux sorcières, Régis Labeaume, a dit vouloir trouver la source des émissions et mettre en oeuvre des solutions durables.

Dans la mesure de ses pouvoirs, la ville de Québec fera le tour de ses équipements et de ses installations.

Un examen de l'incinérateur, qui ciblera de manière plus précise la présence de nickel dans les produits qu'il génère sera fait par une firme qui commencera les travaux lundi. La fumée et les cendres seront particulièrement visées.

Le directeur de la Santé publique fera de son côté ses propres expertises. Le ministre Yves-François Blanchet a par contre refusé de mettre de la pression pour que ce rapport soit livré plus rapidement.

«Ça prendra le temps nécessaire. Il n'est pas question de faire tourner des coins ronds pour avoir un rapport plus rapide. Cela dit, nous ne sommes pas tenus d'attendre le rapport pour agir», a nuancé le ministre de l'Environnement.

Les efforts pour identifier la source des émissions ont été confirmés par tous les ordres de gouvernement impliqués.