Le président américain George W. Bush a signé une entente vendredi interdisant aux régions arides des États-Unis et de l'étranger de s'abreuver à même l'eau des Grands Lacs.

Cet accord est l'étape finale permettant de mettre un terme à près d'une décennie d'efforts pour renforcer les protections juridiques des cinq Grands Lacs, du fleuve Saint-Laurent et de ses canaux. 

En somme, aucune nouvelle dérivation de l'eau à l'extérieur de la région des Grands Lacs comprenant huit États américains, le Québec et l'Ontario ne sera permise. Environ 40 millions de personnes habitent ce secteur.

Le document a reçu l'aval des partis républicain et démocrate, du milieu des affaires, des groupes environnementaux ainsi que des candidats à la présidence John McCain et Barack Obama.

«Ce pacte permettra une utilisation durable et une gestion responsable de l'eau des Grands Lacs et permettra de préserver ceux-ci pour le bénéfice des générations présentes et futures», a déclaré le président du Conseil sur la qualité de l'environnement de la Maison-Blanche, James L. Connaughton.

La prochaine étape consiste à la mise sur pied d'ici deux ans un programme de gestion et de conservation de l'eau, tel que le stipule l'entente signée vendredi.

Les Grands Lacs contiennent environ 20 pour cent de l'eau douce de la planète. Selon les Nations Unies, les deux tiers de la population mondiale manquera d'eau potable d'ici 2025.