La communauté scientifique presse les gouvernements d'investir dans un système de base de données sur les océans, qui servirait à la prévention les sécheresses, les inondations et d'autres désastres environnementaux.

Les chercheurs, qui se réuniront cette semaine à Pékin, ont indiqué que les États tardent trop à mettre en place un système international qui surveillerait principalement les signes vitaux des océans.

Un biologiste marin de l'organisation Partnership for Observation of Global Oceans, Trevor Platt, a indiqué que le coût d'un tel projet serait d'environ 15 milliards $. M. Platt a ajouté que la base de données pourrait fournir une foule d'informations, des changements dans les populations de poissons en passant par la mesure de l'acidité de l'océan dans une région donnée.

Les scientifiques feront pression auprès des ministres à l'occasion d'un sommet à Pékin, leur suggérant la date limite de 2015 pour la mise en place du système. M. Platt a déclaré que des incidents tels les récentes inondations au Pakistan et les feux de forêts en Russie sont liés aux océans et auraient pu être prévus s'il y avait eu de tels systèmes en place dans l'eau et sur la terre.