La deuxième conférence annuelle de l'Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ) aura lieu ce lundi dans un hôtel du centre-ville de Montréal.

Le président de l'Association, André Caillé, qui a dû se retirer du débat sur l'exploitation des gaz de schiste pendant quelques semaines pour des raisons de santé, en profitera pour reprendre du service; son allocution est prévue à 7h45. Un peu plus tard, André Boisclair, ancien ministre de l'Environnement et ex-chef du Parti québécois, prendra la parole à son tour.

L'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique aura un représentant à Montréal pour surveiller les discussions. Équiterre, une association écologiste qui a exigé un moratoire sur cette exploitation, aura elle aussi un représentant alors que son coordonnateur général adjoint, Steven Guilbault, donnera une conférence devant les membres de l'industrie.

Un sondage Senergis publié vendredi dernier révélait que de plus en plus de Québécois avaient une opinion négative de l'industrie des gaz de schiste. Cinquante pour cent des répondants avaient une opinion défavorable comparativement à 35% en septembre.

L'enquête réalisée entre les 9 et 16 octobre révélait aussi qu'il y avait un certain durcissement des positions, le segment des «très défavorables» étant passé de 20% au mois de septembre à 29%.

Depuis quelques semaines, le Bureau des audiences publiques en environnement (BAPE) se penche sur les répercussions de l'exploitation des gaz de schiste au Québec.