(Montréal) Cette semaine, on plonge à pieds joints dans les films d’auteur québécois, autant récents que classiques, alors qu’une panoplie d’œuvres décorées s’offre aux cinéphiles.

Les faux tatouages

Pour ses 18 ans, le taciturne Théo (Anthony Therrien) assiste à un spectacle de musique. Il y fait la rencontre de Mag (Rose-Marie Perreault), une jeune femme rebelle avec qui il développe une idylle romantique.

Mais leur histoire a une date d’expiration, alors que Théo s’apprête à quitter Montréal pour échapper à son passé.

Ce premier long métrage de fiction du réalisateur Pascal Plante a gagné le Grand Prix Focus Québec/Canada au FNC 2017 et a été sélectionné à la Berlinale de 2018.

Dimanche 17 octobre à 21 h 30, sur Télé-Québec.

C’est le cœur qui meurt en dernier

Julien (Gabriel Sabourin, aussi à la scénarisation) renoue sa relation avec sa mère de 82 ans (Denise Filiatrault), qui vit dans une résidence pour aînés et souhaite mettre fin à ses jours.

Ce que cette dernière ne sait pas, c’est que Julien a publié un récit autobiographique de son enfance, où de sombres secrets de famille sont exposés au grand jour.

Les scènes du présent et du passé s’entremêlent dans cette adaptation à l’écran du roman de Robert Lalonde, qui a été sélectionné pour deux prix Iris.

Dès le lundi 18 octobre, sur Crave.

La Petite Patrie

C’est le retour d’un classique du téléroman québécois sur Artv.

La Petite Patrie, diffusée pour la première fois dans les années 1970, relate le quotidien de la famille Germain, dans le Montréal des années 40.

Le récit est grandement inspiré d’un roman autobiographique de l’adolescence de Claude Jasmin, qui a aussi scénarisé la série.

Le quartier de Rosemont a été rebaptisé Rosemont―La-Petite-Patrie en son honneur.

Mercredi 20 octobre à 19 h, sur Artv.

La déesse des mouches à feu

Alors que la relation de ses parents implose et que les disputes se succèdent dans la demeure familiale, Catherine (Kelly Depeault) se tourne vers la rébellion adolescente pour s’évader de sa réalité.

Elle se met à fréquenter Pascal (Antoine Desrochers), qui l’entraîne dans un monde d’alcool, de drogue, de partys et de libération. Mais le réveil est souvent dur quand on joue avec le feu.

Ce film québécois, sorti en 2020, est une adaptation du roman éponyme de Geneviève Pettersen. Il est lauréat de sept prix Iris, dont celui du meilleur film.

Dès le vendredi 22 octobre, sur Crave.

Cimes

Après la mort de leur mère, deux frères apprennent que le père (Richard Robitaille) qu’ils n’ont jamais connu est en vie.

L’aîné, Simon (Jean-Sébastien Courchesne), qui attend lui-même son premier enfant, devient obsédé par la nouvelle et entraîne Jules (Antoine Pilon) dans sa quête pour rencontrer leur parent manquant.

Mais la réalité est toute autre que l’image idéalisée qu’ils se sont créée, alors que le père en question a refait sa vie ailleurs avec une nouvelle famille.

Le réalisateur, Daniel Daigle, avait gagné le prix du public au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue de 2017 pour son court métrage Garage de soir.

Dès le vendredi 22 octobre, sur Crave.

Cet article a été produit avec le soutien financier des Bourses Facebook et La Presse Canadienne pour les nouvelles.