Le CAA-Québec reconnaît que l'azote représente une solution avantageuse pour maintenir la pression requise ce qui, par conséquent, offre une tenue de route adéquate et assure une meilleure consommation d'essence.

Le CAA-Québec reconnaît que l'azote représente une solution avantageuse pour maintenir la pression requise ce qui, par conséquent, offre une tenue de route adéquate et assure une meilleure consommation d'essence.

Toutefois, lorsque bien effectuée, une vérification régulière de la pression des pneus gonflés à l'air permet d'obtenir un rendement similaire au gonflement à l'azote en ce qui concerne la consommation d'essence et le maintien de la pression.

En moyenne, on exigera de 3 à 5 $ par pneu pour un gonflement à l'azote. Pour être efficace, l'azote doit être présent dans une proportion de 95 pour cent et plus à l'intérieur du pneu, selon le CAA-Québec. Il est possible d'obtenir le taux d'azote avec un appareil de mesure conçu spécialement à cet effet.

Les molécules d'azote étant légèrement plus grosses que celles de l'oxygène, et il y a moins de risque de perte de pression, ce qui est important, en particulier pour les pneus à profil bas. De plus, l'azote permet de minimiser la présence d'humidité dans le pneu, ce qui le protégera davantage d'une dégradation prématurée et s'avèrera utile pour les véhicules équipés d'un système de surveillance de la pression des pneus.

D'ailleurs, les industries du camionnage et de l'aviation utilisent avantageusement l'azote depuis plusieurs années, notamment pour minimiser les risques d'éclatement dû à la surchauffe dans les pneus.

Une étude menée pour l'Association canadienne de l'industrie du caoutchouc, plus de 23 pour cent des véhicules en circulation au Canada roulent avec au moins un pneu sous-gonflé de 20 pour cent, ou plus.

Le CAA-Québec rappelle aux automobilistes qu'il y a des dangers associés au sous-gonflement d'un pneu. Ces dangers peuvent se manifester par une distance de freinage plus longue, un manque de stabilité et une usure prématurée du pneu, et un risque plus élevé d'éclatement.

De plus, pour chaque baisse de 6 degrés Celsius par rapport à la température à laquelle un pneu a été gonflé à l'air, la pression du pneu chute d'une livre, d'où l'importance d'être particulièrement vigilant en période hivernale.