De 1998 à 2006, les Français ont consacré en moyenne et par an 12,3% de leur budget à l'aquisition d'un véhicule et à son utilisation. Entre 1990 et 1997, cette part était de 12,4%.

De 1998 à 2006, les Français ont consacré en moyenne et par an 12,3% de leur budget à l'aquisition d'un véhicule et à son utilisation. Entre 1990 et 1997, cette part était de 12,4%.

L'Insee relève que «l'accroissement continu du parc automobile est compensé par une moindre utilisation des véhicules», notamment en raison d'un ralentissement de la circulation automobile lié à la hausse des prix des carburants. Le nombre moyen de kilomètres parcourus par véhicule et par an est en baisse depuis 2002.

La part relative consacrée à l'achat d'automobiles neuves a diminué entre la période 1990-1997 et la période 1998-2006: sur la première période, elle était de 22% et seulement de 18% depuis 1998.

Toutes marques confondues, de janvier 2002 à janvier 2007, les prix de l'automobile neuve ont progressé de 1,3% par an en moyenne, alors que la hausse était de 0,2% par an de janvier 1998 à janvier 2002.

Mais la part consacrée à l'entretien, la réparation et l'achat de pièces détachées et accessoires pour le véhicule a continué d'augmenter ces dernières années pour atteindre 37% des dépenses consacrées à l'automobile en 2006.

Les volumes consommés sont en diminution constante, mais dans le même temps, les coûts de réparation augmentent fortement. Depuis 1998, les prix de réparation et d'entretien des véhicules ont augmenté d'environ 35% soit presque 2,5 fois plus que l'inflation.

Le prix des pièces détachées et accessoires est reparti à la hausse fin 2001 après plusieurs années de stabilité. Ces prix ont augmenté de 15,5% de début 2001 à fin 2006, soit 3,6 points de plus que l'inflation.

Le poids des dépenses en carburants s'est accru, après les fortes hausses enregistrées en 1999-2000, puis à partir de 2004. Les ménages ont «modéré la hausse de leurs dépenses en carburants en optant plus souvent pour le diesel».

Enfin, les prix de l'assurance automobile en 2006 sont inférieurs de 2,3% à ceux de 1998. Après avoir augmenté régulièrement de 2001 à 2004, le montant des primes a commencé à décroître à partir de 2005, prenant en compte la diminution du nombre de sinistres, a observé l'Insee.