Cette «Grand Tourisme» avait été dévoilée en 1977 dans le but de remplacer la 911. Un défi qu'elle n'a jamais été en mesure de relever compte tenu de la popularité de son aînée. Il y a aussi les anciennes 924, 944 et 968, sans oublier la mal-aimée 914, issue d'un partenariat avec Volkswagen entre 1970 et 1976.

Cette «Grand Tourisme» avait été dévoilée en 1977 dans le but de remplacer la 911. Un défi qu'elle n'a jamais été en mesure de relever compte tenu de la popularité de son aînée. Il y a aussi les anciennes 924, 944 et 968, sans oublier la mal-aimée 914, issue d'un partenariat avec Volkswagen entre 1970 et 1976.

Le dévoilement de la Boxster a coïncidé avec ceux des BMW Z3 et Mercedes SLK; la Audi TT a suivi quelques mois plus tard. La Boxster se distingue de ces rivales teutonnes par la position centrale de son moteur, qui assure une meilleure répartition des masses entre les essieux avant et arrière.

En contrepartie, il faut s'attendre à payer plus cher pour l'entretien puisqu'il n'y a pas de capot au dessus du moteur. À part une jauge de niveau d'huile dans le coffre arrière; sinon, il faut monter la Boxster sur des vérins pour accéder à la mécanique. Cependant, l'emplacement du moteur lui permet d'offrir deux fois plus d'espace de chargement que ses rivales grâce à ses deux coffres à bagages, situés sous les capots avant et arrière.

D'une cylindrée de 2,7 litres dans la version «de base» et de 3,2 litres dans la «S», le légendaire moteur six cylindres à plat est refroidi par liquide (et non par l'air comme ceux des 911 avant 1999). Si le 2,7 litres peut être couplé à une boîte manuelle à cinq vitesses, le 3,2 litres a droit à une boîte manuelle à six vitesses.

Il existe également une transmission semi-automatique à cinq rapports «Tiptronic» avec des commandes montées au volant. Par ailleurs, la cylindrée du moteur était de 2,5 litres en 1997 et 1998. Si la silhouette de la Boxster est enivrante, on ne peut en dire autant de son habitacle. Elle n'offre pas le luxe d'une SLK et encore moins la présentation techno de la TT. Si la texture des plastiques et des cuirs laisse perplexe, le tapis «shaggy» est assurément ce qui détonne le plus dans un véhicule aussi prestigieux.

Pour sauver des sous, le meilleur moment pour marchander un roadster est à la fin de l'été ou au début de l'automne. En effet, vous risquez de payer le gros prix au printemps alors qu'il serait téméraire d'acheter une voiture remisée en hiver puisque vous ne pourrez l'essayer correctement sur la route. De même, compte tenu du coût faramineux des pièces de remplacement et du taux horaire des ateliers de mécanique, il est préférable de se procurer un véhicule d'occasion certifié.