Et la liste s'allonge avec la Taurus X... Un nouveau modèle? Euh... non, mais plutôt une Freestyle vivant sous une autre identité. Outre le changement de nom, ce multisegment arbore une élégante calandre nickelée derrière laquelle on retrouve un V63,5 litres et une boîte automatique à six rapports. Exit le souffreteux 3 litres et la boîte à variation continue (CVT) du précédent modèle. Selon les motoristes de la firme à l'ovale bleu, ce moteur délivrera approximativement 260 chevaux (la certification officielle n'était pas disponible au moment d'écrire ces lignes). La Taurus X fera son entrée dans les salles d'exposition à la fin de l'été.

D'ici quelques semaines, Hyundai effectuera également ses premiers tours de roues dans ce créneau avec le Veracruz. Étroitement dérivé du Santa FE, le Veracruz compte trois rangées de sièges, et «le coffre est plus gourmand que celui d'une Mercedes GL», clame le constructeur sud-coréen. Ce dernier prétend également que l'habitacle est aussi silencieux que celui d'une Lexus. Pour arracher ce véhicule de sa position statique, on a retenu les services d'un V6 de 3,8 litres (260 chevaux) et d'une boîte semi-automatique à six rapports. Le rouage à quatre roues motrices est de type «sur demande» - c'est-à-dire qu'une partie du couple est distribuée aux roues arrière dès que le train avant manque d'adhérence. C'est simple, efficace et peu taxant sur la consommation d'essence.

Et la liste s'allonge avec la Taurus X... Un nouveau modèle? Euh... non, mais plutôt une Freestyle vivant sous une autre identité. Outre le changement de nom, ce multisegment arbore une élégante calandre nickelée derrière laquelle on retrouve un V63,5 litres et une boîte automatique à six rapports. Exit le souffreteux 3 litres et la boîte à variation continue (CVT) du précédent modèle. Selon les motoristes de la firme à l'ovale bleu, ce moteur délivrera approximativement 260 chevaux (la certification officielle n'était pas disponible au moment d'écrire ces lignes). La Taurus X fera son entrée dans les salles d'exposition à la fin de l'été.

Complétons ce tour d'horizon avec le Q7 d'Audi qui déposera sous son capot à l'automne un moteur turbo-diesel 3 litres. Doté de la technologie Bluetec, ce moteur viendra compléter l'offre «essence» du constructeur allemand.

L'art du compromis

À n'en point douter, cet étrange créneau est appelé à devenir un segment à part entière. Il affiche un taux de croissance à deux chiffres et sa taille finira bien par dépasser celle des segments les plus classiques. D'accord, mais lesquels? Chose certaine, on estime que les acheteurs de fourgonnettes tomberont sous le charme de ces véhicules en raison de leur configuration intérieure (6-7 places). En fait, hormis les portières coulissantes, les multisegments proposent, eux aussi, un habitacle taillé pour les voyages en famille. Toit panoramique, système de divertissement (DVD et prises auxiliaires pour brancher une console de jeu), hayon à commande électrique et j'en passe, cette catégorie de véhicules reprend à son compte les bonnes idées des fourgonnettes et des utilitaires. Position de conduite surélevée, transmission intégrale, voire plaques de protection pour éviter de rayer le dessous du véhicule, capacité de remorquage honorable, les multisegments s'approprient ce qu'il y a de mieux, cherchent à concilier ce qui, hier encore, semblait irréconciliable.

À ce métissage d'attributs, il convient d'ajouter le dynamisme du comportement routier propre à une berline. Châssis rigide et correctement suspendu, direction précise, freinage énergique et motorisation capable de performances énergiques tout en ménageant les arrêts à la pompe.

Cependant, vouloir assortir toutes ces qualités sous une même carrosserie comporte un risque. Les concepteurs de ce type de véhicule doivent en effet faire des compromis. Aucun n'y échappe. Tous et chacun ont un gène (fourgonnette, utilitaire ou berline) plus fort que les autres. Tant mieux, ils n'en sont que plus distincts.

Plusieurs nouveautés à l'horizon

Le marché des multisegments est en pleine expansion et Volvo a bien l'intention de profiter de la manne comme en fait foi le concept XC60. Présenté lors du dernier salon de Detroit, cette étude connaîtra les joies de la grande série d'ici une dizaine de mois. Selon les responsables de la marque suédoise, la version définitive conservera sensiblement les mêmes lignes et celles-ci recouvriront des composants élaborés par Ford, son propriétaire.

De son côté, le constructeur américain a révélé il y a quelques jours à New York la mise en chantier de la Flex, un autre multisegment. Dérivé du concept Fairlane, la Flex pourra accueillir 7 passagers à son bord et pourra être doté, moyennant supplément, d'un réfrigérateur. Ah la technologie! Autre innovation digne de mention, la Flex sera dotée d'un système de remplissage de carburant sans bouchon, une autre exclusivité dans le segment. On s'en doute, cette caractéristique élimine non seulement le risque d'oublier de remettre le bouchon de remplissage après avoir fait le plein, mais permet aussi de gagner du temps. Plus important encore, cette solution se révèle plus écologique, puisque le remplissage sans bouchon assure une meilleure étanchéité qu'un bouchon, réduisant ainsi les émissions de vapeurs génératrices de smog.

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Plusieurs nouveautés 2008 apparaîtront dans ce créneau à compter de l'été. C'est notamment le cas de la Subaru Tribeca (le préfixe B9 a été retiré de l'appellation officielle), qui profite de sa première mise à niveau depuis sa mise en service. Visuellement, la «nouvelle» Tribeca se reconnaît notamment à sa calandre plus massive, ses ailes avant plus saillantes et ses feux plus proéminents. Soulevez le capot et dites bonjour au tout nouveau moteur à plat de 3,6 litres. Conçu dans le but avoué d'accroître le couple à bas régime et de réduire les coûts de fonctionnement pour le propriétaire, puisqu'il carbure dorénavant à l'essence ordinaire sans plomb, ce moteur de plus grosse cylindrée produit un couple de 247 livres-pied (+32) et une puissance de 256 chevaux (+11). Doté d'un dispositif de calage variable des soupapes, ce moteur est couplé à une transmission automatique à cinq rapports considérablement modifiée.

Outre Subaru, Buick profitera également de la saison estivale pour mettre en service l'Enclave. Tout comme le profil de sa carrosserie, l'américaine affiche des dessous «chic» qui ne dépareraient pas une automobile. Sa plateforme (nom de code Lambda) porte le sceau de la nouveauté et elle intègre les plus récentes innovations de ce constructeur. Une architecture à roues avant motrices sur laquelle la GM pourrait très bien faire reposer ses futures fourgonnettes si elle décidait de revenir sur sa décision d'abandonner ce créneau.

Imposante, l'Enclave retient les services d'un V63,6 litres de 275 chevaux. Coiffé d'une culasse dans laquelle est enchâssée une paire d'arbres à came, du dispositif de calage variable des soupapes, ce moteur s'accouple exclusivement à une boîte semi-automatique à six rapports.

Moyennant quelques options bien choisies, l'Enclave démontre qu'elle n'a rien à envier à une fourgonnette. On relève une surface vitrée double au pavillon, un lecteur de DVD aux places arrière et une troisième rangée de sièges qui se déploie et se range en un tournemain. Et à la différence de plusieurs de ses concurrentes, cette Buick innove en facilitant grandement l'accès à la troisième banquette en permettant simplement aux baquets de la seconde rangée de coulisser.