Volkswagen est «tout près» de conclure un accord, a déclaré Kevin Rose à Singapour. Le contrat pourrait être signé dès la semaine prochaine, selon le quotidien britannique.

Volkswagen est «tout près» de conclure un accord, a déclaré Kevin Rose à Singapour. Le contrat pourrait être signé dès la semaine prochaine, selon le quotidien britannique.

Pour redresser Proton, le gouvernement malaisien veut vendre 50% du capital et transférer la responsabilité de la production en Malaisie à un groupe occidental. Plombées par la concurrence, les ventes de Proton ont chuté de 11% à 490 000 unités l'an dernier. Mais le groupe, fer de lance de la politique d'industrialisation lancée par le gouvernement malaisien dans les années 1980, jouit toujours de positions solides en Asie du sud-est et notamment en Malaisie avec une part de marché de 32%.

Initialement, outre Volkswagen, l'américain General Motors et PSA Peugeot Citroën avaient eux aussi exprimé leur intérêt, mais le français a jeté l'éponge depuis.

En prenant le contrôle de Proton, Volkswagen complèterait sa couverture géographique en Asie, où les ventes de voitures explosent. Il est déjà présent de longue date en Chine et disposera bientôt de deux usines en Inde, une pour la marque Skoda et une pour la marque Volkswagen.

S'il réussit à emporter le morceau face à General Motors, Volkswagen produira dans les usines de Proton plusieurs modèles adaptés au marché du sud-est asiatique et notamment une nouvelle berline, a indiqué M. Rose au Financial Times.