Le succès commercial de la Mini fait des jaloux. Audi pour un, entend lui répliquer très prochainement avec l'A1 qui, à l'occasion du Mondial de l'Auto de Paris, se dévoile dans sa forme conceptuelle et quasi définitive.

Habillé d'une carrosserie 5-portes et grimpé sur d'énormes pneus de 18 pouces, le futur ticket d'entrée de la marque aux anneaux vise naturellement un rôle de deuxième ou de troisième voiture auprès d'une population plus huppée.

Bâtie autour d'une toute nouvelle plate-forme, la future A1 s'anime dans sa version conceptuelle d'un groupe propulseur hybride (mi-essence, mi-électricité) dont la consommation moyenne, selon ses concepteurs, sera inférieure à 4 L/100 km.

Le moteur thermique consiste en un quatre cylindres 1,4 litre suralimenté par turbocompresseur de 150 chevaux. Ce dernier s'arrime à un moteur électrique dont la puissance de 20 kW (équivalent à 27 chevaux) permet en phase d'accélération d'augmenter substantiellement le couple (287 livres-pied au total). La puissance est dirigée aux roues avant motrices via une boîte automatique à double embrayage (DSG) de type S tronic.

On sait déjà que le volume de production envisagé par Audi pour l'A1 dont la mise en production débutera dans quelques mois est de 100 000 voitures par an. Un chiffre qui semble assez modeste, mais les responsables de la marque aux anneaux entrelacés ont tous en mémoire les résultats très mitigés de l'A2 (ndlr : une citadine exclusivement vendue en Europe), première tentative pour attaquer le segment des petites voitures. Et puis, ils viennent concurrencer de façon frontale la Mini de BMW, qui se vend à plus de 200.000 unités par an. Les responsables d'Audi préfèrent donc y aller graduellement.