Soucieuse de faire table rase sur le passé, Chevrolet nous propose de découvrir à Montréal son tout nouveau modèle d'entrée de gamme: la Sonic. Cette sous-compacte prendra le relais de l'Aveo au sein de la marque à la croix dorée à compter de l'automne 2011.

Avec ce changement d'appellation (et de voiture!), Chevrolet se donne pour ambition de jouer les trouble-fêtes dans une catégorie jusqu'ici dominée par les marques asiatiques.

Dérivée de l'étude Aveo RS Concept présentée il y a un an au salon automobile de Detroit, la Sonic sera assemblée aux États-Unis et non en Corée du Sud comme sa prédécesseure.

La nouvelle Sonic est plus longue et plus large que l'Aveo actuelle, ce qui lui permet de disposer d'un intérieur spacieux et d'un coffre parmi les plus grands de la catégorie. La présentation intérieure réserve peut-être encore plus de surprises que l'extérieure, en particulier le combiné d'instruments inspiré du monde de la moto. Il comporte un compteur de vitesse analogique, épaulé par un compte-tours numérique et une série de témoins lumineux.

La console centrale reçoit un rétro-éclairage bleu glacier du meilleur effet, tandis que la planche de bord vient ceinturer l'ensemble des places avant. Le tableau de bord peut être assorti à la couleur extérieure.

En accord avec sa personnalité sportive, le châssis de la Sonic lui confère un comportement vivant. Une qualité qui tient pour une bonne part à sa robuste structure de châssis intégré, offrant une rigidité torsionnelle élevée.

Une exclusivité canadienne

Autre nouveauté qui vaut le détour chez Chevrolet cette année: l'Orlando. Dévoilé en avant-première nord-américaine ici à Montréal, ce multisegment compact fera carrière au Canada, et non aux États-Unis. Ce nouveau véhicule concurrencera directement les Kia Rondo et Mazda 5, sans oublier le futur C-Max de Ford.

Développé et assemblé par la filiale sud-coréenne de la General Motors, l'Orlando repose sur une architecture similaire à celle de la compacte Cruze. Baptisée Delta II, cette plate-forme à roues avant motrices s'habille d'un habitacle qui reprend certains des derniers codes esthétiques de Chevrolet, tels que le tableau de bord en double alcôve inspiré de la Corvette ou l'éclairage d'ambiance bleu glacier de la console centrale. L'originalité du design n'empêche pas une fonctionnalité bien pensée: c'est ce que l'on constate avec l'implantation en gradin des trois rangées de sièges du Chevrolet Orlando, la générosité de l'espace de chargement ou la multiplicité des solutions de rangement, qui sauront retenir l'attention des familles.

Malgré la ligne de pavillon fuyante, l'implantation relevée des deuxième et troisième rangées permet aux occupants de bénéficier d'une meilleure vision sur le devant et sur les côtés. La garde au toit reste généreuse, même en troisième rang.

De nombreuses configurations d'agencement sont possibles en rabattant la deuxième ou la troisième rangée, indépendamment ou ensemble, pour créer un plancher de chargement entièrement plat. La deuxième rangée de sièges dispose également d'une fonction de repliage en portefeuille des deux sièges extérieurs pour faciliter l'accès à la troisième rangée.

Dans l'habitacle, le Chevrolet Orlando propose de nombreux rangements pour loger la multitude d'objets qu'une famille peut avoir à apporter. Cependant, le plus astucieux est peut-être ce logement ménagé derrière la face avant de l'autoradio, à portée de main du conducteur et du passager. Il suffit de basculer la façade du système audio pour dévoiler un espace assez grand pour recevoir des objets tels qu'un lecteur MP3, des lunettes de soleil ou un portefeuille.

Photo fournie par GM

Le Chevrolet Orlando fera carrière au Canada, mais pas aux États-Unis.

Et une Camaro qui perd la tête

La Chevrolet Camaro, vedette de sa catégorie, franchit une nouvelle étape avec la présentation en avant-première canadienne de la version cabriolet. Sa production débute ce mois-ci et sa commercialisation interviendra en février, juste à temps pour saluer l'arrivée du printemps.

Des renforts structuraux de sécurité ont été ajoutés pour améliorer le comportement en bruits et vibrations, tout en contribuant également à l'élimination des tremblements de la cloison moteur et de la direction. Ainsi a été placé un tube hydroformé à l'intérieur des montants de la baie de pare-brise, une traverse interne de renfort en haut du cadre du pare-brise, un renfort de pied de porte avant au niveau des charnières et des renforts dans les bas de caisse.

La capote électrique se replie en environ 20 secondes. Elle est construite en partenariat avec le même fabricant que la capote de la Corvette cabriolet, et bénéficie d'un fonctionnement similaire. Elle se plie donc en «Z» et se manie avec une poignée unique et commode située au centre de la traverse supérieure du pare-brise. Une fois que le loquet est en position ouverte, il suffit d'appuyer sur une touche pour abaisser les vitres et actionner la capote.

La capote est faite d'une toile épaisse et durable et dispose d'un isolant acoustique qui permet une conduite aussi silencieuse capote en place que dans le coupé. Elle est également équipée d'une lunette arrière dégivrante en verre.

Photo Reuters

Les visiteurs du salon de Montréal seront les premiers canadiens à voir la Chevrolet Camaro décapotable.

Votre soif de nouveautés demeure inassouvie? Voilà de quoi l'étancher: la Volt. Celle-ci se distingue des autres systèmes de propulsion électriques ou hybrides actuellement disponibles sur le marché. La Volt peut parcourir jusqu'à 60 km sur l'électricité pure stockée dans sa batterie lithium-ion de 16 kWh. Quand l'énergie de la batterie est épuisée, un générateur à essence produit l'électricité qui va alimenter le groupe motopropulseur électrique tout en assurant simultanément la charge de la batterie. Ce qui porte l'autonomie de la Volt à plus de 500 km et en fait une véritable alternative aux véhicules actuels.

Photo André Pichette, La Presse

Le modèle de préproduction de la Chevrolet Volt est présentée à Montréal en avant-première canadienne.