(Monza) L’Allemand Nico Hülkenberg (Renault), l’Espagnol Carlos Sainz Jr (McLaren) et le Canadien Lance Stroll (Racing Point), convoqués par les commissaires de course pour avoir ralenti les qualifications du GP de F1 d’Italie samedi, n’ont pas écopé de pénalité sur la grille, mais des réprimandes.

Au moment de s’élancer pour leur deuxième et dernier essai pour la pole position dans la troisième et dernière partie des qualifications (Q3), les neuf pilotes encore en lice ont attendu le plus longtemps possible avant de sortir du garage.

Ils ont ensuite effectué leur tour de chauffe, Hülkenberg, Sainz et Stroll en tête, au ralenti dans l’espoir de se placer dans le peloton afin de bénéficier chacun de l’aspiration des autres pour gagner quelques précieux dixièmes.  

Résultat, seuls l’Espagnol de McLaren et le poleman Charles Leclerc (Ferrari) ont passé la ligne de départ/arrivée en temps voulu pour effectuer ce fameux tour rapide. Les sept autres ont été privés de leur deuxième d’essai.

Les pilotes incriminés ont reconnu avoir « roulé trop lentement » pour se replacer dans le peloton et « bénéficier d’une aspiration », expliquent les commissaires dans leurs décisions, mais tous trois ont ajouté ne pas avoir été les seuls à ralentir l’allure.

Les commissaires jugent toutefois qu’ils sont les principaux responsables de cette situation et enjoignent la Fédération internationale de l’automobile (FIA), qui édicte les règles de la F1, de trouver une solution pour éviter qu’elle ne se reproduise.

L’Allemand Sebastian Vettel (Ferrari), qui risquait de voir son chrono en Q3 annulé pour avoir dépassé les limites de la piste, a lui été relaxé « au bénéfice du doute », certaines vidéos ne montrant pas clairement ses quatre roues au-delà de la ligne blanche.

Un peu plus tôt, Hülkenberg, déjà, n’avait pas été sanctionné pour avoir coupé le virage 1, les commissaires n’ayant pu déterminer s’il s’agissait ou non d’une manœuvre « délibérée, et donc punissable, pour se replacer dans le peloton, alors que l’Allemand affirmait s’être laissé piéger, car il » regardait trop les autres pilotes « autour de lui.