Une demande d’action collective québécoise a été déposée le 2 juin dernier contre les constructeurs Hyundai et Kia au nom de Martin Kodybko en lien avec un risque d’incendie causé par une défectuosité du système antiblocage de plusieurs modèles. Elle est pilotée par le cabinet Slater Vecchio.

La demande concerne un risque de court-circuit causé par un vice de conception qui provoque une accumulation d’humidité dans le module de contrôle du système antiblocage ou le système antiblocage en lui-même. Les demandeurs justifient cette action collective par le caractère « persistent, récurrent et dangereux de cette défectuosité latente ».

La partie demanderesse estime également que malgré une série de campagnes de rappels depuis 2013, Hyundai et Kia n’ont pas réussi à trouver une solution adéquate à ce problème. Notons qu’un incendie peut se déclarer autant lorsque le véhicule est en marche qu’à l’arrêt.

On allègue que les clients touchés ont surpayé leurs véhicules à l’achat en raison du fait qu’ils n’étaient pas au courant de ce problème et que les véhicules concernés ont perdu de la valeur de revente. Certains consommateurs ont aussi dû louer à leurs frais des véhicules de location.

On estime qu’environ 20 000 véhicules ont été rappelés en lien avec cette défectuosité au Québec. On souhaite, par cette demande, que Hyundai et Kia paient 1000 $ à titre de dommages-intérêts punitifs à tous les membres du groupe touchés. Les dommages compensatoires demandés seront déterminés ultérieurement.

Consultez la liste des véhicules ciblés (en anglais)