Certaines décisions politiques prennent un caractère historique, une importance qui a un réel impact dans nos vies. Que ce soit en cette deuxième vague de pandémie, au lendemain du référendum de 1995 ou en pleine crise d’Octobre en 1970. Un poids politique souligné dans plusieurs entrevues de Tout le monde en parle, qui entreprenait dimanche soir sa 17e saison sur ICI Télé, toujours en direct et sans public.

Dimanche, Pauline Marois a assurément accordé une de ses meilleures entrevues télévisées. Loin de la controverse et avec le recul, on sentait que l’ancienne première ministre du Québec parlait librement, sans amertume, de son passé politique, mais aussi de la situation actuelle, ce qu’elle fait rarement. Elle a quelques regrets, comme celui d’avoir mis du temps à qualifier l’attentat du Metropolis contre elle d’attentat politique. « Si ça avait été un fédéraliste qui avait été attaqué par un souverainiste, je pense qu’on en aurait entendu parler pendant pas mal plus longtemps. » Selon elle, Jacques Parizeau n’aurait pas dû démissionner après sa malheureuse déclaration à la suite de la défaite référendaire de 1995. « Nous avions un rapport de force exceptionnel [avec le fédéral]. […] Son départ a écrasé ce rapport de force », croit-elle.

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