Nouvelle princesse du country, Alana Springsteen doit une fière chandelle à Taylor Swift.

Elle porte un des patronymes les plus célèbres de l’histoire du rock, mais non, Alana Springsteen n’a aucun lien avec Bruce, premier du nom. Ah ! Si, en fait : elle a récemment offert une version acoustique de la chanson I’m on Fire, parue sur Born in the USA en 1984, c’est-à-dire 16 ans avant sa naissance. Leur histoire commune s’arrête là, du moins pour le moment.

La jeune femme née en Virginie, mais installée à Nashville depuis l’adolescence, doit bien davantage à une autre superstar : Taylor Swift. Ce n’est pas un secret. Elle le reconnaît de manière bien nette dans Taylor Did, chanson où elle raconte combien elle s’est reconnue dans celles de son aînée, et ça s’entend ici et là dans son phrasé et certaines inflexions de voix (sur Different Kinda Country, par exemple).

Réinventer la roue à 20 ans et des poussières n’est pas donné à tout le monde. Alana Springsteen ne met pas de l’avant un son qui se démarque dans l’univers du new country. Elle puise, comme bien d’autres, dans le rock et les sonorités des années 80-90, et ne s’éloigne pas souvent des sentiers battus. Sauf sur Thinkin’ Straight, qui dansote sur des claviers et des guitares semblant provenir, elles aussi, des années 80.

On comprend néanmoins qu’une pointure telle que Chris Stapleton lui porte attention au point d’apparaître auprès d’elle sur une chanson intitulée Ghost in My Guitar, l’une des plus « modernes » et puissantes du disque : elle possède un je ne sais quoi de naturel qui convainc là où d’autres laissent froid. Alana Springsteen devra toutefois afficher une personnalité bien plus forte pour se démarquer parmi les autres prétendantes au trône de princesse du new country comme Lainey Wilson, Gaby Barrett et Morgan Wade.

Extrait de Ghost in my Guitar, d’Alana Springsteen

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Twenty Something

Country pop

Twenty Something

Alana Springsteen

Columbia/Sony

6/10