Afin de prendre soin de son corps et de son esprit, le chanteur masqué Orville Peck annonçait jeudi par le biais d’une publication Instagram devoir s’offrir une pause. « C’est le cœur brisé que je vous informe de cette nouvelle », a-t-il écrit.

C’est donc dire que le musicien canadien ne montera pas sur la scène du MTELUS le 4 juillet prochain, une soirée qui était inscrite à la programmation du Festival international de jazz de Montréal.

« Il s’agit de la décision la plus difficile que j’ai dû prendre de ma vie », a expliqué Monsieur Peck, « mais ma santé mentale et physique actuelle ne me permettrait pas de vous offrir le meilleur de moi-même. » Tous les spectacles inscrits à l’itinéraire de sa tournée américano-canadienne, qui devait se poursuivre jusqu’en août, ont ainsi été remis à des dates ultérieures, à déterminer. « J’espère sincèrement que vous pourrez comprendre. »

Icône LBGTQ+, Orville Peck est l’artisan d’un country dit alternatif, qui charme autant, sinon plus, les adeptes d’indie rock que les amateurs habituels du genre. Son deuxième album paru en avril 2022, Bronco, a été salué par la presse musicale mondiale.

« Derrière son masque à franges, le cowboy canadien déploie un chant capable de graves à la Johnny Cash, mais aussi d’un lyrisme étonnant apparemment inspiré de son amour des comédies musicales », écrivait notre collègue Alexandre Vigneault en décembre dernier. « Imaginez le panache de Rufus Wainwright, mais dans des atmosphères où le cinéma énigmatique de David Lynch (un côté lumineux en plus) rencontre le country-folk nocturne des années 1950, et vous aurez une idée de l’univers d’Orville Peck. »