Pour l’instant, le public ne peut pas visiter cet atelier, mais ce sera peut-être possible un jour. Le 7 octobre, jour des « 100 ans » de Riopelle, un hommage lui a été rendu ainsi qu’à Champlain Charest. Deux sculptures de l’artiste Jean Bisson Biscornet ont été dévoilées près de l’église de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson. Admiratrice de Riopelle, la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, était présente. « Nous avons parlé de la survie de l’atelier, pour le conserver intact, dit Huguette Vachon. C’est un gros dossier. Je vais continuer de protéger l’intégrité de ce lieu. »
-
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
Une porte d’entrée décorée par Riopelle
-
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
Une vitre de la cuisine portant la touche de Riopelle
-
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
L’atelier papier
-
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
Le lit
-
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
L’oie, déesse de Riopelle
La Fondation Riopelle Vachon aura d’ici deux à trois ans un musée-atelier à L’Isle-aux-Grues, où Riopelle se rendait l’été. Huguette Vachon se demande s’il serait possible de rattacher l’atelier d’Estérel à ce projet. Âgé de 92 ans, Champlain Charest veille, comme elle, sur cet atelier qu’il verrait bien se transformer un jour en musée comme, dit-il, la maison de Claude Monet à Giverny, en France.
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
Champlain Charest et Huguette Vachon près de la Simca 1950
« Je vois encore Riopelle tous les jours, dit son ami. Je pense à lui presque tous les jours. Il a changé ma vie. »