L’exposition Un fleuve coupe la roche présentée à Verdun
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PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Le musée d’histoire et site archéologique de la Maison Nivard-De Saint-Dizier, à Verdun, organise jusqu’au 17 octobre Un fleuve coupe la roche, expo en plein air de 15 œuvres d’art autochtone choisies par le commissaire cri Mike Patten. Au musée sont exposées huit photographies de l’artiste anichinabée Lisa Myers.
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PHOTO MICHAEL PATTEN, FOURNIE PAR LE COMMISSAIRE
L’œuvre de Lisa Myers comprend des images de la surface de la rivière des Outaouais qui semble engloutir les édifices du parlement canadien. Elles évoquent un voyage imaginaire sous l’eau puis une réémergence « pour observer l’industrie, la gouvernance, le pouvoir, la vie quotidienne, la survie, les tempêtes et les vagues qui frappent le rivage ».
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Devant l’entrée du Quai 5160 (maison de la culture de Verdun) sont placés des panneaux de photographies de Dana Claxton, membre de la Première Nation Wood Mountain Lakota, située dans le sud-ouest de la Saskatchewan.
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Dana Claxton expose des photographies de femmes recouvertes de pièces perlées qui représentent des objets culturels. « Seules leurs silhouettes sont visibles, dit Mike Patten. Les objets personnels représentés sont fonctionnels et visent à contrer la pratique coloniale consistant à exposer des artefacts et des autochtones comme des vestiges du passé. »
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« Ces photographies, créées avec soin, représentent les femmes autochtones en tant que porteuses culturelles d’appartenance et de connexion », explique le commissaire Mike Patten.
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Ces portraits voilés sont « un hommage aux femmes autochtones et à la parenté, dit Mike Patten. Les femmes de chaque photo sont parées de cadeaux échangés, offerts ou de leurs propres créations ».
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Mike Patten dit que la localisation de l’expo s’explique par le fait que Verdun est l’un des plus anciens établissements autochtones du Canada, constituant un lieu de rencontre pour les peuples autochtones depuis au moins 5500 ans.
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PHOTO MICHAEL PATTEN, FOURNIE PAR LE COMMISSAIRE
Sur la façade vitrée du Quai 5160 a également été placée une photographie de l’artiste montréalais et anichinabé Nico Williams, naabibii’ige | Tracings. Une image des Grands Lacs déconstruite, réassemblée sous la forme d’une œuvre perlée, avec le lac Supérieur positionné au centre. Une évocation de l’artisanat traditionnel autochtone et de la source du Saint-Laurent.