(Montréal) Quelque 30 syndiqués du Musée d’art contemporain de Montréal (MACM) font la grève toute la journée, mercredi.

Ils doivent manifester en matinée devant les bureaux de l’institution situés sur la rue Sainte-Catherine Ouest.

Ils estiment que les augmentations salariales qui leur sont proposées sont faméliques. Ils dénoncent aussi la précarité et l’absence de sécurité d’emploi.

Le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) qui les représente signale que l’augmentation salariale est de 5,25 % sur cinq ans alors que l’indice mensuel de l’emploi de l’Institut du Québec pour septembre 2019 faisait état de hausses salariales moyennes au Québec de 6 % par année.

Le syndicat demande à l’employeur de considérer que la culture est une plus-value pour la société, tant pour les retombées économiques que l’enrichissement collectif qu’elle procure. Les salaires et les conditions de travail devraient donc en refléter l’importance, selon le syndicat.

Le 3 octobre dernier, les syndiqués du musée se sont prononcés à l’unanimité pour un mandat de grève de dix jours qu’ils exerceront au moment jugé opportun. Ils occupent des emplois, notamment, de conservateurs responsables, de registraires, d’adjoints à la gestion des ressources documentaires et d’adjoints à la conservation.

La moitié d’entre eux sont des occasionnels.