L’exposition World Press Photo Montréal 2019 dresse un portrait général des grands événements de l’année sur la planète avec 150 images primées prises par 42 photographes issus de 23 pays. À voir au Marché Bonsecours jusqu’au 29 septembre. 

PHOTO PIETER TEN HOOPEN, FOURNIE PAR LE WORLD PRESS PHOTO

Cette photographie, La caravane de migrants, prise par Pieter Ten Hoopen (Agence VU/Civilian Act), fait partie de « L’histoire de l’année », un reportage sur les migrants d’Amérique centrale qui ont essayé d’entrer aux États-Unis, en octobre et en novembre 2018. Sur l’image, une famille fait sa toilette et se repose au bord de la rivière Novillero, près de Tapanatepec, au Mexique. 

PHOTO CHRIS MCGRATH, FOURNIE PAR LE WORLD PRESS PHOTO

L’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, selon la CIA par des agents officiels saoudiens, a fait la manchette à l’automne 2018. Cette image, La disparition de Kamal Khashoggi, prise par le photographe australien Chris McGrath (Getty Images), montre un homme qui tente de retenir les représentants des médias alors que des Saoudiens pénètrent au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, en Turquie, le 15 octobre 2018. 

PHOTO MARIO CRUZ, FOURNIE PAR LE WORLD PRESS PHOTO

Ce cliché a remporté le 3e prix Photos isolées, catégorie Environnement. Il a été pris en octobre 2018 par le photographe portugais Mário Cruz. Un enfant collectant des matériaux recyclables se repose sur un matelas, entouré de déchets flottant sur la rivière Pasig, à Manille, aux Philippines. La rivière a été déclarée morte en 1990 à cause de la pollution industrielle et des déchets jetés par les riverains n’ayant aucune infrastructure sanitaire.

PHOTO FOROUGH ALAEI, FOURNIE PAR LE WORLD PRESS PHOTO

Crying for Freedom, de la photographe iranienne Forough Alaei, montre – avec un foulard autour du cou – Zeinab, 22 ans, déguisée en garçon pour pouvoir assister à un match de soccer dans un stade iranien. Forough Alaei, qui a remporté le premier prix Reportages pour cette photo, a dû la prendre avec un iPhone, après s’être, elle aussi, déguisée en garçon, puisque les femmes ne peuvent entrer librement dans des stades en Iran. 

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Ce panneau comprend plusieurs photos de la photographe américaine Sarah Blesener faisant partie d’un reportage, mené aux États-Unis et en Russie, sur l’enrôlement des jeunes dans des exercices militaires. On y voit notamment des enfants russes s’exerçant à tirer au pistolet. La photographe a reçu un premier prix du World Press Photo pour son travail, dans la catégorie Projets à long terme. 

PHOTO BÉNÉDICTE KURZEN ET SANNE DE WILDE, FOURNIE PAR LE WORLD PRESS PHOTO

Land of Ibeji, une image de Bénédicte Kurzen (France) et Sanne de Wilde (Belgique), a remporté un premier prix Reportages dans la catégorie Portraits. Les deux photographes ont travaillé sur une particularité observée au Nigeria. Le pays africain compte l’un des taux de naissance de jumeaux les plus élevés au monde, en particulier chez l’ethnie Yoruba, où presque chaque famille connaît au moins une naissance de jumeaux.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Vue de quelques photographies d’animaux exposées dans le cadre du World Press Photo. Des images du photographe allemand Ingo Arndt, qui a remporté un troisième prix Reportages dans la catégorie Nature pour ses images de pumas sauvages prises en Patagonie chilienne, dans la région du parc national de Torres del Paine, où se trouve la plus grande concentration de pumas au monde. 

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Parallèlement à l’exposition principale, le World Press Photo rend hommage au journal L’itinéraire, pour ses 25 ans d’histoire, aux photographes de La Presse et à la coopération d’Oxfam Québec. Il a aussi fourni un espace à Monia Chokri, porte-parole du WPP Montréal 2019. La réalisatrice et comédienne présente Crépuscule amour, je te sais intime, une expo inédite de quelques photos argentiques qu’elle a prises cet été à Paris et à Montréal. 

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Matthieu Ritz, producteur du World Press Photo Montréal, pose devant la photo La mode à Dakar, de Finbarr O’Reilly (Canada/Royaume-Uni). L’actualité internationale, c’est aussi une Afrique en pleine transformation comme on le voit avec cette image où Diarra Ndiaye, Ndeye Fatou Mbaye et Mariza Sakho portent les tenues de la créatrice Adama Paris, dans le quartier de la médina, dans la capitale du Sénégal, sous le regard curieux des habitants.