La statue de Marilyn Monroe a fait une entrée radieuse, digne d'une icône, ce jeudi, au Musée Grévin de Montréal, huit mois après l'ouverture du musée qui abrite les sculptures de cire d'illustres personnalités internationales.

La statue de Marilyn représente l'actrice, née en 1926 et décédée en 1962, au faite de sa gloire, soit en 1953 alors que Gentlemen Prefer Blondes venait de sortir sur les écrans américains. C'est donc le personnage de la chanteuse de cabaret Lorelei Lee, qu'elle interprétait dans le film, qu'on retrouve désormais dans la salle de bal de Grévin. La statue ainsi porte la célèbre robe plissée et dorée, au décolleté plus que généreux, qui avait été conçue par son couturier William Travilla.

Fort ressemblante, la statue montre l'artiste américaine, la bouche entrouverte, un peu provocante, avec ses lèvres au rouge abondant, le menton légèrement relevé et les mains placées dans son dos.

La blonde devenue un sex-symbol côtoie désormais Céline Dion, Elvis Presley, Louis Armstrong, Ray Charles et Michael Jackson. 

«La statue n'était pas prête pour l'inauguration, a expliqué à La Presse Philippe Bertout, directeur général de Grévin Montréal. Cela n'a pas été facile de la produire. Pour faire une statue d'une personnalité décédée, il faut scanner le corps d'une autre personne, il a donc fallu trouver quelqu'un avec les mêmes mensurations que Marilyn.»

Après huit mois d'exploitation, Philippe Bertout est très satisfait de la fréquentation du musée installé au 5e étage du Centre Eaton. «Nous avons accueilli 100 000 visiteurs après cinq mois et demi, on entre donc dans nos objectifs, dit-il. On vise entre 200 000 et 250 000 visiteurs sur une base annuelle pour se retrouver parmi les cinq premières institutions muséales montréalaises.»

M. Bertout est ravi des réactions des visiteurs. «Les personnalités québécoises plaisent beaucoup, les joueurs de hockey et les stars internationales aussi. Le musée permet des visites multigénérationnelles. Il y en a pour tous les goûts.»