(Toronto) Un appel philanthropique posthume du musicien Robbie Robertson, décédé mercredi, a attiré l’attention sur un projet de restauration culturelle dans une communauté des Six Nations en Ontario.

La famille de Robertson, décédé à l’âge de 80 ans, avait demandé dans la notice chronologique de ne pas envoyer de fleurs, mais de faire plutôt des dons pour un nouveau bâtiment au Centre culturel Woodland, à Brantford, a indiqué sa directrice, Heather George.

Le Centre culturel Woodland est situé sur le territoire des Six Nations et sur l’ancien terrain du pensionnat « Mohawk Institute ». L’établissement fédéral a fermé ses portes en 1970 et est maintenant préservé en tant que lieu historique pour éduquer les gens sur les impacts du système des pensionnats pour Autochtones au Canada.

Le centre culturel fournit des ressources pour promouvoir la langue et l’histoire autochtones, dans le but de partager l’histoire du peuple Haudenosaunee, à travers des expositions et des spectacles.

Robbie Robertson, surtout connu comme l’ancien guitariste du groupe rock américain The Band, des années 1970, a souvent milité pour les Six Nations de Grand River, où il a passé une partie de sa jeunesse.

Dans son autobiographie de 2016, il écrivait que cette communauté avait beaucoup forgé ce qu’il était devenu par la suite. Il a expliqué que c’était là qu’il avait appris la musique et « la façon de raconter une histoire ».

Sa biographie est parsemée de souvenirs de son passage dans cette communauté et de l’enfance difficile qu’ont connue sa mère, cayuga et mohawk, et d’autres membres de sa famille.

Robbie Robertson avait récemment accepté d’être président honoraire d’une campagne visant à remplacer l’ancien bâtiment du centre culturel, en très mauvais état. La demande de sa famille pour des contributions posthumes a participé de façon imprévue à cette campagne.