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PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE
« C’est comme un bootcamp assez dur pour [les jeunes actrices] : danse, chant, etc. Mais aussi, c’est une expérience qui les remplit, qui les rend de bonne humeur », résume le metteur en scène Serge Denoncourt. Kayla et sa doublure, Ange-Élie Ménard (au centre de la photo), abondent dans le même sens en expliquant qu’elles se sentent privilégiées de participer à cette œuvre et d’assister à la construction de ce spectacle.
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Dans cette adaptation, le metteur en scène veut rendre hommage aux comédies musicales des années 1930 en adoptant une esthétique au côté vieillot, nostalgique. La chorégraphe Wynn Holmes a fait ses recherches pour parvenir à recréer les styles d’antan : « C’était de voir quels étaient les mouvements dans ces années et comment on peut garder ça avec une énergie d’aujourd’hui dans l’interprétation. »
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Les deux jeunes actrices, qui parlent au « on », clarifient tout de suite qu’elles n’éprouvent pas de sentiment de compétition. « Ce sont les deux meilleures amies du monde », affirme Serge Denoncourt. « Elles sont formidables. On apprend en les regardant : travail, discipline, disponibilité, liberté… C’est vraiment beau », souligne Geneviève Alarie, qui interprète la méchante patronne alcoolique de l’orphelinat, Miss Hannigan, l’un de ses personnages préférés de l’histoire.
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« J’ai monté Les choristes il y a quelques années, où on voyait une solidarité entre garçons, et je trouve ça le fun qu’il y ait une réponse, avec Annie, d’une solidarité entre filles. Je trouve que ça envoie une belle image aux petites filles qui vont venir voir le spectacle », dit Serge Denoncourt. Au fil des répétitions, « les petites se sont ouvertes, on les a vues se déployer. Je les ai vues devenir des actrices, j’ai trouvé ça très émouvant, très touchant », ajoute Geneviève Alarie, qui partage souvent la scène avec elles.
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« On est tous rendus une grande famille », estime Kayla Tucker, heureuse et reconnaissante d’être sous les projecteurs. « Pour nous, la scène, c’est comme notre deuxième maison. L’entrée en salle, c’est vraiment extraordinaire », ajoute Ange-Élie Ménard, qui interprète également le rôle d’une orpheline.
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Pour Serge Denoncourt, ce spectacle s’ancre dans un moment particulier : « Annie, ça dit juste : “Demain, le soleil va briller, gardons confiance, continuons, ça va finir par aller bien.” Donc, après cette période de COVID-19 et avec l’inflation, Annie, elle dit : “Hé, gardons le sourire, on va passer au travers.” »
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« J’espère que les gens vont venir nombreux, en famille, et sortir le sourire aux lèvres parce qu’ils vont avoir passé un bon moment », souhaite David Savard, qui incarne le millionnaire Oliver Warbucks, qui adoptera l’orpheline. De son côté, Serge Denoncourt est sûr que l’histoire fera vivre aux spectateurs différentes émotions en plus de les faire tomber amoureux de ses « deux Annie ».
Annie, la comédie musicale Impatiente de monter sur scène

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Avant de monter sur scène, les jeunes actrices sont sagement assises dans la salle et tentent de contenir leur fébrilité. Sous le regard des quelques spectateurs présents, Kayla Tucker, celle qui campe le rôle principal, ressent la nervosité qui la pousse à tout donner pour surpasser les attentes.
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