Le 16 octobre dernier, la Fondation Yvon Michel s’associait au Centre universitaire de santé McGill (CUSM) pour appuyer un des projets de recherche du Dr Peter Metrakos, chef du programme de recherche sur le cancer à l’Institut de recherche du CUSM (IR-CUSM).

L’appui de la Fondation est de 100 100$.

Le Dr Metrakos étudie de nouvelles façons de combattre le cancer du sein qui s’est propagé dans tout le corps. Les femmes dont le cancer a formé des métastases ont un taux de survie largement inférieur à celui des femmes dont le cancer ne s’est pas propagé. Ce projet de recherche vise à découvrir les façons de faire réagir le cancer du sein métastatique aux médicaments existants contre le cancer et d’améliorer ainsi les taux de survie.

Ces fonds permettront au Dr Metrakos de recruter une équipe de spécialistes pour entreprendre cette recherche importante. En appuyant ce travail essentiel, le CUSM peut améliorer les chances de survie des femmes atteintes d’un cancer du sein métastatique. Le taux de survie à cinq ans est actuellement de 22%.

« Le CUSM est le meilleur hôpital de recherche au Québec, et avec l’Institut de recherche sur place, il est bien équipé pour faire une différence dans la vie des femmes atteintes d’un cancer du sein métastatique », souligne la présidente de la Fondation du CUSM, Julie Quenneville. « Nous remercions la Fondation Yvon Michel pour ce partenariat et nous sommes convaincus qu’il aura des répercussions importantes pour améliorer le traitement et le rétablissement des patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique. »

Pour Stéphanie Drolet, présidente et fondatrice de la Fondation Yvon Michel, favoriser la survie au cancer du sein métastatique est un objectif très personnel. Elle sait d’expérience à quel point il peut être mortel. Ayant perdu sa mère des suites de ce cancer quand elle était jeune, Stéphanie s’est donnée comme mission d’offrir de l’espoir aux femmes atteintes d’un cancer du sein métastatique, et de se battre pour faire en sorte que d’autres personnes ne vivent pas l’expérience de perdre une proche, comme elle.

« Je me suis battue avec ma mère pendant près de deux ans contre le cancer du sein. Malheureusement, il était féroce et ne lui a laissé aucune chance. À 50 ans, ma mère s’est envolée pour toujours alors que j’en avais 20. Jusqu’à la fin, j’ai gardé espoir, j’ai espéré de toutes mes forces un miracle qui n’est jamais venu. Aujourd’hui, je veux prendre ma revanche, lui dire attention je suis là et je vais me battre plus que jamais aux côtés de toutes les femmes qui mènent le combat de leur vie pour passer le KO au cancer du sein. Aujourd’hui, je suis là et je veux faire une différence dans vos vies. Ne perdez jamais espoir… Jamais », a dit Mme Drolet.