Après plusieurs années de travail, le service d'hébergement pour les pères et leurs enfants de Maison Oxygène Haut-Richelieu a ouvert officiellement ses portes en novembre 2018.

Maison Oxygène Haut-Richelieu offre de l'hébergement temporaire et un soutien communautaire et psychosocial aux pères qui vivent une difficulté personnelle, conjugale ou familiale et qui ont leurs enfants dans le cadre d'une garde exclusive, partagée, ou avec droits d'accès, ou encore qui sont en démarche pour avoir leur enfant.

Par son approche et ses services, la Maison Oxygène vise à : préserver et consolider le lien père-enfant, prévenir l'itinérance familiale et l'itinérance cachée, contrer la désaffiliation des pères en situation de vulnérabilité, prévenir les situations de violence conjugale et familiale et développer l'importance de la dynamique de coparentalité.

Depuis 2014, Maison Oxygène Haut-Richelieu est membre accrédité du Réseau Maisons Oxygène, qui regroupe actuellement 11 organismes dans 10 régions du Québec. Depuis et grâce à diverses subventions, des services ont été mis en place avant de pouvoir ultimement tenir en ses mains les clés d'une véritable maison, prête à héberger les pères, et leurs enfants, qui en ont besoin.

Dès son accréditation, de nombreuses initiatives ont vu le jour afin d'offrir différents services : mise en place de « Soirées de pères », ateliers, activités pères-enfants, soutien communautaire et psychosocial, accompagnement, représentations à divers paliers d'intervention, implication lors d'événements en lien avec la paternité, entre autres.

Maison Oxygène Haut-Richelieu, a eu l'opportunité d'évaluer, référer, soutenir, intégrer et accompagner 29 pères dans leurs démarches lors de l'année financière 2017-2018, tandis que plus de 180 interventions ont été effectuées la même année.

Le Réseau des Maisons Oxygène a relevé, pour l'année 2015, que 95% des pères hébergés ont vécu une rupture conjugale difficile, 5% sont accueillis de façon préventive à la suite d'une crise dans le couple, plus de 30% des papas sont référés par un centre de crise et plusieurs ont aussi vécu des épisodes d'itinérance en trouvant refuge chez un ami ou un parent quand ce n'est pas directement dans leur auto.