Le 1er juin dernier, Women’s Brain Health Initiative (WBHI) et la Fondation Brain Canada ont annoncé un front commun établissant le programme Subventions complémentaires : Tenir compte du sexe et du genre parrainées par la Fondation Brain Canada et WBHI.

Ce programme favorise la mise en œuvre ou l’approfondissement de recherches sur le cerveau ayant égard au sexe et/ou au genre dans le cadre de travaux déjà subventionnés par les deux organismes. Les projets s’inscrivent dans le domaine du vieillissement, de la neurodégénérescence ou de l’AVC. Six subventions pouvant atteindre 105 000 $ seront accordées afin d’approfondir la recherche ayant égard au sexe et au genre, pour un total de 630 000 $.

« À titre d’organisme subventionnaire, il nous incombe de promouvoir ces considérations dans le cours des travaux que nous facilitons. Nous devons tous reconnaître que les différences de sexe et de genre existent bel et bien », déclare Viviane Poupon, présidente et chef de la direction de la Fondation Brain Canada. « Grâce à ce partenariat avec WBHI, nous pouvons aiguiller les chercheurs dans la bonne direction, tout en encourageant nos partenaires et d’autres agences à emboîter le pas lorsqu’ils financent des recherches. »

La distinction entre le sexe et le genre gagne en importance au sein du milieu scientifique et de la recherche, car ces caractéristiques peuvent influencer la vulnérabilité à une maladie et la réponse aux traitements.

« Les femmes sont deux fois plus nombreuses à souffrir de dépression, d'AVC et de démence que les hommes et elles représentent 70 % des nouveaux cas d’alzheimer. Malgré tout, la grande majorité des recherches sur ces troubles porte avant tout sur les hommes », déclare Lynn Posluns, fondatrice et présidente de WBHI. « En favorisant la recherche fondée sur le genre, nous donnons aux femmes une chance de protéger leur santé cérébrale. Ce partenariat va au-delà des enjeux de financement. C’est un cri de ralliement en faveur de l’équité en matière de recherche scientifique. »

Les subventions complémentaires parrainées par la Fondation Brain Canada et WBHI visent à inciter les chercheurs à intégrer des hypothèses analysant le sexe et le genre dans leurs travaux (une notion baptisée SGBA). Ce faisant, ils contribuent à surmonter les écueils scientifiques, tout en jetant les bases de l’inclusion systématique de ces aspects dans la démarche scientifique.

Il est bien établi que l’on favorise l’excellence, l’innovation et la créativité lorsqu’on accroît l’équité, la diversité et l’inclusion. Dans cet esprit, la Fondation Brain Canada et WBHI se font un devoir de promouvoir l’excellence en faisant preuve d’équité et encouragent les candidats de parcours diversifiés à participer à ce concours.

Le financement du programme Subventions complémentaires : Tenir compte du sexe et du genre parrainées par la Fondation Brain Canada et WBHI voit le jour grâce à la collecte de fonds annuelle Une tête d’avance de WBHI et grâce au soutien financier de Santé Canada, par le truchement du Fonds canadien de recherche sur le cerveau, un partenariat innovateur entre le gouvernement du Canada (par Santé Canada) et la Fondation Brain Canada.

La Fondation Brain Canada est un organisme sans but lucratif national qui appuie la recherche sur le cerveau au Canada en finançant des travaux novateurs capables de changer la donne. À ce titre, elle joue un rôle fédérateur unique et précieux auprès du milieu de la recherche sur le cerveau. La Fondation Brain Canada sait que la prévention, le diagnostic, le traitement et la guérison des troubles neurologiques dépendent d’une meilleure compréhension des rouages du cerveau afin d’améliorer le sort et la qualité de vie de la population canadienne.

Fondé en 2012, Women’s Brain Health Initiative (WBHI) est un organisme de bienfaisance canadien et américain entièrement voué à la protection de la santé cérébrale des femmes. WBHI a pour mission de protéger la santé cérébrale des femmes en consacrant ses ressources à la recherche visant à combattre les troubles du vieillissement cérébral qui affectent les femmes de façon disproportionnée, et ce, en fondant des programmes de prévention en santé pertinents, fondés sur des données scientifiques.