Les services européens de la concurrence ont autorisé mercredi le groupe français de médias et de télécoms Vivendi à racheter l'éditeur américain de jeux vidéo Activision.

Selon un communiqué de la Commission européenne, aucune condition n'a été posée à cette transaction, annoncée début décembre pour 18,9 milliards de dollars.

Le groupe français veut avec cette opération accélérer sa croissance sur un marché en forte progression. Il compte fusionner sa filiale Vivendi Games avec Activision, et détrôner ainsi l'américain Electronic Arts de la première place mondiale dans l'édition de jeux vidéo.

Dans l'édition de jeux proprement dite, la nouvelle entité «continuera à être confrontée à plusieurs concurrents puissants et efficaces, tels qu'Electronic Arts et les fabricants de consoles de jeux Sony, Nintendo et Microsoft».

Les services européens de la concurrence se sont aussi penchés sur la concession de licences pour les droits liés aux musiques utilisées dans les jeux. Vivendi est en effet la maison mère de la major du disque Universal.

Là encore, la Commission européenne ne voit «pas de problèmes de concurrence, étant donné que les éditeurs de jeux concurrents continueront d'avoir accès à un éventail suffisamment large de droits musicaux en s'adressant à d'autres fournisseurs.