Depuis ses débuts sur la PlayStation 2, la série «Burnout» est devenue un classique. Celle-ci propose de participer à des courses folles où le carnage est le thème principal. Pour cette septième mouture, mieux vaut attacher votre ceinture, car pour accéder au paradis, EA vous offre les routes de l'enfer.

Depuis ses débuts sur la PlayStation 2, la série «Burnout» est devenue un classique. Celle-ci propose de participer à des courses folles où le carnage est le thème principal. Pour cette septième mouture, mieux vaut attacher votre ceinture, car pour accéder au paradis, EA vous offre les routes de l'enfer.

Le principe de «Burnout Paradise» est simple, mais original; il s'agit d'un jeu de course de style arcade où les collisions, nommées Takedown, représentent des atouts incontournables. De telles cascades permettent notamment l'accumulation de poussées (les Boost) qui peuvent augmenter la vitesse des véhicules.

Les accrochages de «Burnout Paradise» sont extrêmement réalistes. Le métal des bolides se froisse et se tord lors des impacts et l'excellente physique du jeu permet de prendre part à des accidents spectaculaires, comparables à de réels tests de collision.

Les versions précédentes de la série «Burnout» proposaient de sillonner des itinéraires simples, délimités par des murs invisibles qui empêchaient le participant de dévier de son chemin. «Paradise» mise plutôt sur un monde ouvert, où le joueur est libre d'errer à la recherche de raccourcis secrets, de tremplins et d'obstacles à détruire dans le but d'effectuer d'époustouflantes cascades.

Le but principal de «Paradise» est de réaliser quelque 120 défis disséminés aux différentes intersections de la carte. Par contre, si une épreuve est ratée, le joueur doit faire demi-tour pour retourner au point de départ, une petite lacune due au monde ouvert.

Plus de 400 km de routes traversent les différents quartiers de la cité: centre-ville, ports, plaines et montagnes, le tout jouissant d'un rendu visuel sublime. Le joueur a également accès à des garages pour réparer sa voiture, à des stations-service pour faire le plein de boost, à des ateliers de peinture pour changer l'apparence des bolides et à des parcs à ferraille où une sélection de véhicules est disponible.

Environ 75 voitures, non officielles mais inspirées de modèles réels, s'offrent au joueur durant sa progression. Elles sont classées en trois catégories: vitesse, cascade et agressivité. Il est donc judicieux de choisir un véhicule en fonction du défi que l'on veut accomplir.

Parmi les types de défis disponibles, des courses simples contre d'autres pilotes, sans itinéraire défini. Attention de ne pas prendre le mauvais tournant! Un autre mode demande quant à lui de fracasser un certain nombre de concurrents, alors que son mode contraire, le défi Marked Man, plonge le participant dans une chasse à l'homme effrénée au cours de laquelle il doit traverser la ligne d'arrivée sans être démoli par ses adversaires. Le mode Stunt run permet de faire des cascades et d'accumuler des points, tandis que Burning route est une course contre la montre à réaliser avec un type de véhicule particulier.

Le mode Crash, présent dans les derniers «Burnout», brille malheureusement par son absence. Pour y remédier, les concepteurs du jeu ont ajouté au titre le Showtime. Celui-ci peut être activé à tout moment et créer des carambolages explosifs. Le joueur risque malheureusement, par manque de défi, de s'en lasser rapidement.

«Burnout Paradise» ne permet pas de jouer en écran partagé, mais comprend tout de même un mode en ligne qui ajoute à la longévité du titre. Grâce à la caméra, le joueur peut d'ailleurs mettre sa photo sur son permis de conduire et visionner la réaction de ses concurrents en ligne. Un petit ajout très apprécié.

Merci à Félix Locas pour sa précieuse collaboration.

Burnout Paradise

Concepteur: Criterion Games

Éditeur: Electronic Arts

Cote: E (pour tous)

Consoles: PS3, Xbox 360

Prix: 59,99$