L'Égypte, la Russie, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis sont les premiers pays à décrocher une autorisation préliminaire en vue de l'obtention d'adresses web écrites entièrement dans leur alphabet d'origine.

Depuis leur création dans les années 1980, tous les noms de domaine web ont été limités aux 26 lettres de l'alphabet latin, en plus des chiffres de 0 à 9 et du trait d'union. Certaines portions du nom de domaine pouvaient être écrites avec un autre alphabet, mais jamais le nom entier ou le suffixe. 

Mais une annonce, jeudi, par l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) ouvre la voie à des noms de domaine écrits en entier avec les alphabets cyrillique ou arabe, d'ici le milieu de l'année.

 

Des applications pour des noms de domaine écrits dans d'autres langues sont à l'étude.

 

Cela signifie que les internautes qui ne connaissant que peu ou pas l'alphabet latin n'auront plus à taper ces lettres pour rejoindre des sites destinés à des internautes russes ou arabes.

 

Les quatre pays doivent maintenant réclamer officiellement la création de ces suffixes, qui sont: l'équivalent d'Égypte, en alphabet arabe; «RF», pour fédération russe, écrit en cyrillique; l'équivalent arabe de «AlSaudiah», une abréviation pour Arabie saoudite; et «Emirats», écrit en arabe pour les Emirats Arabes Unis (EAU).

 

L'approbation du conseil d'administration de l'ICANN doit encore être obtenue, mais cela ne semble être qu'une formalité.